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Le régime des mollahs tente de compléter sa mainmise sur l’Irak, avec le retrait des forces américaines

CNRI – Le vendredi 4 novembre, Saïd Jalili, Secrétaire du Conseil suprême de sécurité de la dictature religieuse de Téhéran, a affirmé : « Les mains puissantes du peuple et du gouvernement irakiens ont jeté hors de ce pays et expulsé les dirigeants américains. »

« Aujourd’hui, le front de la guerre du bien contre le mal se trouve derrière les portes du mal », a dit Jalili avant de poursuivre : « Toute la population irakienne, aussi bien les Kurdes, que les sunnites et les chiites sont en train de purifier l’échiquier irakien de ses ennemis ! »

« Le modèle de la révolution islamique et de l’islam politique s’est multiplié (…) La révolution islamique est devenue aujourd’hui le point de départ d’un mouvement qui a commencé à déferler sur la région et sur le monde entier », a-t-il lancé.

Jalili n’a pas caché ses menaces en ajoutant : « Aujourd’hui, nous disons aux Etats-Unis qu’un seul homme de la lignée des hommes de foi, un seul homme qui porte les vertus des martyrs, un seul homme qui nous rappelle le temps de la défense sacrée (cf. la guerre contre l’Irak), c’est-à-dire Haj Qassem Suleimani, suffit pour vous renvoyer tous à votre véritable place. »

Ces propos révèlent l’intention du fascisme religieux au pouvoir en Iran de faire face aux crises qui l’assaillent et à  la révolte syrienne qui détruit ses alliances régionales, en tirant profit du retrait des forces américaines de l’Irak, comme un « don de Dieu » (cf. expression repris par les dirigeants de Téhéran) pour compléter son occupation de l’Irak et de déplacer son front de guerre en Irak, dans l’espoir de surmonter ses crises en Iran.

Khamenei, le guide suprême du fascisme religieux, a reconnu à maintes reprises que la profondeur stratégique de son pouvoir se situe au Liban et en Palestine, ainsi que dans les autres pays du Moyen-Orient. Mahmoud Ahmadinejad n’a pas non plus caché le plaisir que lui procurait de voir que « Dieu a accordé à l’Iran les fruits de l’occupation des deux pays voisins, l’Irak et l’Afghanistan. ». Ce dernier n’a pas cessé de répéter que le régime des mollahs allait combler le vide du pouvoir créé en Irak par le retrait des forces américaines.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 novembre 2011