CNRI – Face aux crises internes et internationales, le régime des mollahs a intensifié les pressions et les tortures contre les prisonniers politiques, y compris les prisonniers Moudjahidine.
Des informations venant dIran font état de la disparition de plusieurs prisonniers politiques Moudjahidine, y compris Hojjat Zamani, ces dernières semaines et de labsence dinformation crédible à leur sujet.
Des prisonniers Moudjahidine ont également été transférés à Téhéran depuis des prisons de province pour les forcer sous la torture à se repentir à la télévision et dénoncer lorganisation des Moudjahidine du peuple dIran.
Les bourreaux du régime dans la prison de Gohar Dacht de la ville de Karadj (ouest de Téhéran), y compris le directeur de la prison, Hadj Kazem, se sont vantés devant les prisonniers de transferts suspects ces derniers jours, disant que Hojjat Zamani avait été pendu et ont menacé de pendre les autres prisonniers aussi.
Le 12 février, les demandes de la famille de Zamani auprès des autorités de la prison sont restées vaines. On leur a dit daller au Parquet de Téhéran. Les agents du régime avaient exercé des pressions le 5 février sur M. Zamani pour quil appelle à la clémence, ce que, selon les informations, il aurait refusé.
Membre de lOMPI, Zamani, 31 ans, a été emprisonné en 2001. Ces cinq dernières années, le régime a fait pression sur lui et la torturé, pour lui briser le moral. En plusieurs occasions, il a été transféré dans la section des criminels de droit de commun. M. Zamani a mené de nombreuses grèves de la faim en 2004 et 2005 et a appelé à lexamen des conditions dans les prisons notoires du régime et à des enquêtes sur les vastes violations des droits de lhomme en Iran.
La Résistance iranienne appelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Secrétaire général de lONU, le Haut Commissaire de lONU pour les Droits de lHomme et toutes les organisations internationales de défense des droits de lhomme de mener une enquête sur les circonstances demprisonnement de M. Zamani et son sort après cinq ans dincarcération.
Elle exhorte aussi les défenseurs des droits de lhomme à travers le monde à condamner le régime iranien et à intervenir pour sauver la vie des prisonniers politiques en Iran menacés dexécution.
Le Conseil de sécurité doit examiner le bilan des graves violations des droits de lhomme du régime des mollahs, notamment 120.000 exécutions politiques, ainsi que les attentats terroristes à létranger. Les dirigeants de la dictature religieuse et terroriste au pouvoir en Iran doivent être traduits devant un tribunal international pour leurs crimes contre le peuple iranien
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 février 2006