Dans une déclaration lue au Parlement des mollahs le mercredi 14 mai 2025, les députés du régime iranien ont mis en garde Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), contre la publication d’un rapport critique sur le programme nucléaire iranien. « En cas de violation des droits légitimes et reconnus de la nation iranienne dans le prochain rapport de l’Agence, et d’alignement sur les intérêts des ennemis de cette nation », ont-ils déclaré, « vous ferez face à une réponse décisive du peuple iranien et de ses représentants au Parlement. »
La déclaration, lue à haute voix au parlement du régime clérical par le député Ahmad Naderi, affirmait ouvertement que l’Iran se réservait le droit d’enrichir l’uranium jusqu’à 93 %, un niveau de pureté alarmant, proche de la pureté militaire. Bien que Téhéran n’ait pas encore testé ni déclaré de bombe nucléaire, le régime brandit une fois de plus la menace de militarisation pour contraindre la communauté internationale au silence et à l’inaction.
Se prévalant de la protection de l’article 4 du Traité de non-prolifération (TNP), le régime a accusé l’AIEA de décennies de partialité et de complicité avec Israël et les États-Unis. Les parlementaires ont condamné l’agence pour son prétendu manque de soutien au développement nucléaire « pacifique » de l’Iran, un argument longtemps utilisé par Téhéran pour justifier sa propre défiance.
La déclaration a dénoncé l’utilisation par l’AIEA de renseignements provenant du « régime sioniste » et a accusé Grossi de servir les intérêts sécuritaires des États-Unis et d’Israël. « L’agence ne doit pas devenir un outil entre les mains du régime sioniste criminel et des dirigeants du mal mondial », déclare le texte.
Malgré les affirmations répétées du régime d’intentions pacifiques, son histoire raconte une tout autre histoire. Depuis 1991, la Résistance iranienne a découvert et rendu publique une vaste infrastructure nucléaire clandestine. L’insistance de Téhéran à accroître l’enrichissement – menaçant désormais effrontément des niveaux proches de 93 % – constitue une nouvelle tentative d’intimider les puissances mondiales et d’entraver la surveillance.
Cette dernière déclaration souligne comment le principal État soutenant le terrorisme au monde continue d’exploiter le dossier nucléaire non pas à des fins civiles, mais comme une arme de chantage géopolitique, sans même posséder encore la bombe.