
Sur base d’informations que le CNRI dit avoir recueillies sur place, les autorités iraniennes poursuivraient actuellement le développement d’un réacteur en eau lourde à Arak, dans le centre du pays, centre qui n’aurait jusqu’à présent jamais été visité par les inspecteurs de l’Agence internationale de l’Energie atomique.
"Téhéran affirme que ce réacteur ne sera pas terminé avant 2014. Nous pouvons toutefois affirmer qu’il sera au contraire opérationnel dès 2007. L’Iran pourra alors avoir très rapidement l’arme nucléaire", a indiqué jeudi lors d’une conférence de presse à Bruxelles Ali Safavi, membre du CNRI.
Selon cette organisation, le pays a également importé de Corée du Sud, grâce à diverses sociétés-écran, du matériel sensible, dont du tritium, nécessaire à la fabrication de bombes nucléaires.
Selon cette organisation, le pays a également importé de Corée du Sud, grâce à diverses sociétés-écran, du matériel sensible, dont du tritium, nécessaire à la fabrication de bombes nucléaires.
"A l’heure actuelle, l’Iran est prêt à 95 pc de posséder l’arme atomique, condition indispensable à la survie du régime iranien", a ajouté M. Safavi.
Selon le CNRI, la seule manière d’interrompre le programme nucléaire iranien est de porter l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies en vue d’imposer des sanctions internationales envers Téhéran.
"La politique européenne de négociation avec l’Iran n’a pas permis de prévenir l’enrichissement d’uranium et n’a fait que renforcer le régime iranien", selon le Conseil National de la Résistance Iranienne, bras politique des Moudjahidines du peuple, principal mouvement d’opposition en Iran qui figure sur la liste européenne des organisations terroristes.
Selon le CNRI, la seule manière d’interrompre le programme nucléaire iranien est de porter l’affaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies en vue d’imposer des sanctions internationales envers Téhéran.
"La politique européenne de négociation avec l’Iran n’a pas permis de prévenir l’enrichissement d’uranium et n’a fait que renforcer le régime iranien", selon le Conseil National de la Résistance Iranienne, bras politique des Moudjahidines du peuple, principal mouvement d’opposition en Iran qui figure sur la liste européenne des organisations terroristes.