Le Comité interparlementaire pour un Iran libre, qui réunit des sénateurs et des députés appartenant à presque toutes les forces politiques du Parlement italien, condamne fermement la campagne de diffamation contre Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, qui a été récemment publiée dans la presse française.
« Nous réagissons avec indignation à la campagne répétée de désinformation et de haine contre la Résistance iranienne, qui a marqué ces derniers jours un nouvel épisode de diffamation.
Le 18 mars, l’hebdomadaire satirique « Canard Enchaîné » a publié un article contenant une série d’accusations contre Maryam Radjavi, qui s’étaient déjà avérées infondées il y a plus de dix ans.
Un modus operandi qui reflète une stratégie précise menée par le ministère iranien du Renseignement – rappelons-le, sanctionné par l’Union européenne depuis 2019 – hors de ses frontières pour discréditer toute voix dissidente.
Ce qui suscite l’inquiétude, c’est le moment suspect de la publication, qui a précédé de peu la libération de l’otage français Olivier Grondeau.
Nous nous félicitons de sa libération et nous nous joignons à l’indignation exprimée également par d’autres parlements en Europe face à un nouvel épisode d’une atroce « diplomatie des otages » également dénoncée par le Parlement européen en janvier dernier.
Un cas parmi tant d’autres est celui d’Assadollah Assadi, un diplomate iranien condamné pour terrorisme par le tribunal d’Anvers pour avoir planifié un attentat contre le rassemblement de la résistance iranienne en 2018, où des dizaines de milliers de personnes étaient présentes, puis libéré en échange de deux otages occidentaux et accueilli en Iran avec les honneurs réservés aux héros.
Nous renouvelons notre entière solidarité avec Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, et continuerons à soutenir le « plan en 10 points pour l’avenir de l’Iran » inspiré par les principes de liberté, de démocratie, de sauvegarde des droits humains universels, d’égalité des genres et de séparation de la religion et de l’État, et qui est la référence des valeurs et de la crédibilité de ce mouvement.”
Rome, le 21 mars 2025
Président : Sénateur Giulio Terzi
Sénateur Marco Scurria
Sénateur Raffaele Speranzon
Sénatrice Cinzia Pellegrino
Députée Naike Gruppioni
Député Emanuele Pozzolo