vendredi, mars 29, 2024
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Membre du Parlement David Jones : le bombardement de civils à Alep est un « crime de guerre »

Membre du Parlement David Jones : le bombardement de civils à Alep est un "crime de guerre"

David Jones, membre du Parlement du Royaume-Uni et ancien secrétaire d’Etat britannique pour le Pays de Galles, a déclaré que l’extension du cessez-le-feu autour de la ville d’Alep était une évolution bienvenue, mais que les efforts internationaux à Genève devraient désormais se concentrer sur l’adoption de mesures solides urgentes pour veiller à ce qu’il soit pleinement respecté.

Dans un article pour Politics Home daté de jeudi, M. Jones a écrit : « le bombardement aveugle de civils, y compris de femmes et d’enfants, d’hôpitaux et d’installations médicales à Alep par le régime d’Assad et ses bailleurs de fonds, qui a incité l’action diplomatique internationale à un cessez-le-feu temporaire, est non seulement un acte lâche, mais elle équivaut aussi à un crime de guerre ».

« Un arrêt permanent et vérifiable du bombardement de civils innocents dans les villes assiégées par le régime d’Assad doit être la condition préalable à l’action internationale pour assurer une transition politique. Assad et ses partisans, le régime iranien et le Hezbollah, ne doivent pas être autorisés à utiliser les négociations pour améliorer leur position sur le terrain en ciblant les citoyens sans défense et l’opposition syrienne ».

« Le processus diplomatique en cours ne doit pas rester aveugle à la poursuite des violences. Le fait de continuer ainsi ne fera qu’aggraver la crise des réfugiés en Europe et contribuer à l’expansion de Daesh dans la région. »

« À cet égard, la communauté internationale doit condamner fermement le rôle contre-productif joué par le régime iranien en Syrie. Téhéran continue de renforcer sa présence militaire dans le pays, pour compenser les lourdes pertes des Pasdaran, qui combattent aux côtés des forces d’Assad. Les efforts de Téhéran et de son intermédiaire le Hezbollah sont particulièrement alarmants quand il s’agit de se mobiliser pour lancer un assaut au sol pour reprendre Alep, la ville en ruine qui est le centre de la révolution anti Assad et le foyer de plusieurs centaines de milliers de civils ».

M. Jones affirme que le régime iranien est désormais tellement désespéré concernant le sauvetage du régime d’Assad, que son guide suprême, Ali Khamenei, a récemment nommé un ecclésiastique et proche confident nommé Abolfazl Tabatabai-Ashkezari, comme nouveau représentant personnel en Syrie.

« De plus, Basij, la « faction civile » des Pasdaran a lancé une campagne de propagande en Iran au cours des derniers mois, à l’aide des médias d’Etat, en diffusant une vidéo visant à recruter des enfants soldats et à les encourager à prendre part à la guerre en Syrie pour défendre le régime d’Assad » rapporte M. Jones.

« Ces évolutions montrent clairement que les dirigeants iraniens n’ont aucun intérêt à trouver une solution pacifique à la crise syrienne, où 400 000 personnes ont été tuées et des millions déplacées, avec aucune fin en vue. Elles révèlent également une nouvelle fois que Téhéran ne peut pas faire partie d’une quelconque solution, mais fait plutôt partie intégrante de l’alimentation de la crise ».

« Mme Maryam Radjavi, présidente de l’opposition démocratique iranienne, le CNRI, a appelé les nations démocratiques à agir face à l’agression du régime de Téhéran, en notant que « l’inaction face à la tragédie [syrienneb] entâche le dossier de la communauté internationale ».

« Les pays occidentaux doivent faire pression sur le régime iranien pour qu’il mettre fin à son soutien financier, logistique et militaire au régime d’Assad ou qu’il affronte les conséquences de l’escalade de la violence, avec le risque de mesures punitives pour les fonctionnaires et les entités iraniennes responsables » a t-il ajouté.

Le très honorable David Jones est député conservateur de Clwyd Ouest, ancien secrétaire d’État du Pays de Galles et membre éminent du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran (BPCIF en anglais).

 

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