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Les vagues d’arrestations arbitraires se poursuivent

 CNRI – Selon des informations venant d’Iran, les forces répressives des mollahs continuent de procéder à de vastes arrestations arbitraires, touchant surtout les jeunes et les étudiants. A Téhéran, les détenus sont d’abord transférés dans les centres de détention de la police, au centre de détention « Agahi » de la rue Chahpour, dans des caches du ministère du Renseignement, des centres de la milice du Bassidj et des casernes des gardiens de la révolution.

Les détenus sont soumis à des tortures brutales et intolérables. Plusieurs jeunes sont morts durant leur supplice. Le poste de police 148, la prison Kahrizak et le centre d’inspection connu sous le nom de Agahi de la rue Chahpour sont les plus connus. Les organes répressifs, comme le ministère du Renseignement (le Vevak) et le tribunal de la Révolution, dédaignent de régler les dossiers des prisonniers. Le régime refuse délibérément de donner les noms des détenus pour pouvoir les éliminer et dissimuler le véritable nombre de tués.

La plupart des arrestations ont lieu dans les universités. Afin de semer la peur, les agents du Vevak, les agents en civil et les miliciens du Bassidj surgissent continuellement sur les campus dans les cités universitaires du pays. Les agents répressifs dans les universités de Téhéran, Ispahan, Chiraz, Machad, Babol, Hamedan, Tabriz, et Kermanchah menacent d’arrêter les étudiants, sous divers prétextes. Trois semaines après les arrestations massives d'étudiants, on ne sait toujours rien sur leur sort.

Par ailleurs, les agents du Vevak à 10h00, heure locale, lundi ont attaqué le rassemblement du groupe «Les artistes du parc » à l'intersection Taleqani-Iranchahr, arrêtant six manifestants.

Les agents du Vevak à 13h00, le 4 juillet, ont effectué une descente dans le parc et arrêté des jeunes. La nuit d’avant, un groupe de jeunes avait affronté des agents armés en civil dans le parc, les obligeant à battre en retraite.

Les forces de sécurité du régime et les forces armées, y compris le personnel de la garnison Mohammad Rassoulollah, ont été mis en état d’alerte depuis le 13 juin pour réprimer le soulèvement.

Les autorités du régime ont coupé les téléphones mobiles du personnel et des soldats de la garnison, près de Téhéran-Pars, à l'est de la capitale, pour empêcher la propagation de l'information.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 juillet 2009