Associated Press, Londres – Un tribunal britannique a ordonné vendredi qu’un des groupes d’opposition iranien les plus puissants soit retiré de la liste gouvernementale des organisations terroristes.
Associated Press, Londres – Un tribunal britannique a ordonné vendredi qu’un des groupes d’opposition iranien les plus puissants soit retiré de la liste gouvernementale des organisations terroristes.
Les Moudjahidine du peuple d’Iran et ses filiales avaient interjeté appel auprès des autorités pour être retirés de la liste, qui inclut les groupes comme Al-Qaida et le PKK Kurde. Le ministère britannique de l’Intérieur s’était battu pour les maintenir dans la liste.
La décision de la Commission d’Appel des Organisations Proscrites est une victoire importante pour le groupe, que l’on considère toujours comme une organisation terroriste aux Etats-Unis et dans l’Union européenne, et qui a engagé de longues batailles légales dans ces deux lieux pour laver son nom de l’étiquette terroriste. Les avocats du ministère de l’Intérieur britannique ont dit qu’ils feraient appel.
L’année dernière, le groupe avait avec succès remis en cause une décision de l’Union européenne de geler ses actifs, bien qu’il n’ait pas réussi à faire retirer son nom de la liste de l’UE des groupes terroristes.
Tandis qu’officiellement interdit dans la plupart des pays Occidentaux, la position du groupe est compliquée par la confrontation entre les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne et l’Iran sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
L’ambition du groupe de renverser le régime théocratique de l’Iran a gagné lestime des parlementaires américains préoccupés par les allégations disant que le pays essaye de fabriquer une arme nucléaire.
Le soutien dévoué dont le groupe jouit parmi les iraniens en exil et son opération médiatique agressive l’a aussi aidé à engranger une sympathie considérable en Europe. Le groupe est soutenu par des parlementaires européens et, en Grande-Bretagne, l’appel sur son statut terroriste a été soutenu par 35 lords et députés, y compris l’ancien ministre de l’Intérieur David Waddington.