CNRI Une lectrice de Norvège nous a fait parvenir ses impressions après le voyage de Maryam Radjavi dans ce pays scandinave :
Lors de larrivée de la dirigeante de lopposition Maryam Radjavi en Norvège, jai été frappée par une scène à laéroport.
Ce nétait ni la file de politiciens et de parlementaires qui lattendaient à laéroport, ni la modestie et le charisme de Maryam Radjavi qui fait de chaque personne venant à sa rencontre un ami proche.
Non, ce qui ma frappée, cest la foule joyeuse qui lattendait devant les portes de laéroport. Cette foule hétéroclite, des Iraniens dOslo, criait de joie, pleurait, bougeait dans tous les sens et pourtant était extrêmement unie. De partout fusaient des « Khoch Amadid ! » ( Bienvenue !).
La cérémonie daccueil qui avait été parfaitement sous contrôle jusqualors, est tombée sous le coup des sentiments et de laffection qui échappent à toute règle dès que Maryam Radjavi a franchi les portes.
A ce moment elle a fondu dans le tumulte joyeux qui lentourait. Un groupe a fendu la foule pour la couvrir de fleurs, des femmes se précipitaient pour pouvoir lembrasser. Un exilé de 48 ans en larmes jouait des coudes pour approcher ses parents âgés afin quils « voient Maryam ». Une jeune mère voulait que son enfant « touche la main de Khaleh (tante) Maryam ». Une jeune fille de 19 ans avait juré ses grands dieux quelle devait « glisser deux mots à loreille de Maryam ». Un étudiant devait « absolument » lui offrir un présent.
Ces scènes bon enfant, dénuées de toute violence, mont interpellée et je me suis demandée ce que représentait cette moisson généreuse de sentiments.
Deux jours plus tard, dans son discours au Parlement, auquel javais été conviée, Maryam Radjavi répondait à mes interrogations :
– Aujourdhui, jai fait un rêve, un Iran sans exécution, ni torture.
– Aujourdhui, jai fait un rêve, un Iran libre et démocratique.
– Aujourdhui, jai fait un rêve, un Iran débordant de tolérance et de pacifisme, un Iran de paix et damitié.