Le 25 avril, Al-Arabiya a rapporté que des réunions secrètes avaient été organisées par les pasdaran iraniens en Syrie dans le but de débusquer de d’éventuels infiltrés dans les rangs du régime iranien. Selon les médias syriens, les forces du régime iranien stationnées dans le pays, en collaboration avec les forces afghanes alliées à Téhéran et les commandants des Forces de mobilisation populaire irakiennes (FMP), ont tenu une réunion dans la ville d’Albu Kamal, en Syrie, pour contrer les failles de sécurité et empêcher la fuite d’informations sensibles.
Au cours de la réunion, il a été proposé d’offrir des récompenses financières aux personnes fournissant des informations sur les espions et les infiltrés. Les inquiétudes de Téhéran concernant la fuite d’informations sensibles à propos de ses activités en Syrie se sont intensifiées après la mort d’au moins sept membres du CGRI dans une attaque attribuée à Israël contre le bâtiment du consulat iranien à Damas.
Leaked document exposes #Iranian regime's financial support for #Syria. What are the implications of Billions of dollars squandered to prop up #Assad's regime?https://t.co/z4Ol9DSoHd
— NCRI-FAC (@iran_policy) 11 juin 2023
Selon des sources citées par « Al-Sharq Al-Awsat », l’infiltration sécuritaire et l’espionnage ont joué un rôle important dans le succès des attaques ciblées d’Israël en Syrie. Le rapport ajoute que les forces gouvernementales syriennes sont considérées comme une faiblesse en matière de sécurité pour le régime iranien et que les efforts de Téhéran pour lutter contre les fuites d’informations, en particulier sur les « routes d’approvisionnement terrestres », se sont intensifiés.
La plupart des forces gouvernementales syriennes sont principalement motivées par le gain financier, les commandants des points de contrôle gardant souvent pour eux une part importante des bénéfices. Ce comportement a déclenché une concurrence accrue pour obtenir plus d’argent, ce qui a entraîné des risques de sécurité élevés.
Citant ses sources, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté que le Corps des Gardiens de la révolution en Syrie a accordé à ses commandants et responsables des bases militaires de Deir Ezzor, ainsi qu’aux responsables des centres culturels iraniens des villes de Deir Ezzor, Albu Kamal, Al Mayadeen et le quartier du Hezbollah, un congé d’une semaine en raison des inquiétudes suscitées par les attaques israéliennes.
Le 24 avril, l’Agence France-Presse a rapporté : « L’Iran a réduit son empreinte militaire en Syrie après une succession de frappes imputées à Israël, ont déclaré mercredi une source proche du groupe militant Hezbollah soutenu par l’Iran et un observateur de la guerre. »