vendredi, mars 29, 2024
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Les USA sanctionnent Iraj Masjedi, « gouverneur secret de l’Iran pour l’Irak » : il est temps de fermer les ambassades des mollahs

Iraj Masjedi en uniforme des pasdaran

Le 22 octobre, le Département du Trésor américain a sanctionné Iraj Masjedi, l’ambassadeur du régime iranien en Irak, également connu comme le « gouverneur secret de l’Irak ». La désignation de Masjedi souligne une fois de plus la manière dont le régime des mollahs utilise ses ambassades à des fins de terrorisme. Il est donc impératif de fermer toutes les ambassades du régime et d’expulser ses diplomates-terroristes, en particulier en Irak, où Masjedi agit en tant qu’ambassadeur de Téhéran, mettant en œuvre les politiques bellicistes du régime.

« Aujourd’hui, le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département américain du Trésor désigne Iraj Masjedi, général de la force Qods affiliée aux Corps des gardiens de la révolution islamique et ambassadeur de l’Iran en Irak, pour agir au nom ou pour le compte de la force Qods. Proche conseiller de l’ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, Qassem Soleimani, Masjedi a joué un rôle clé dans la politique irakienne du Corps des gardiens de la révolution islamique. Au cours de ses décennies de service au sein du groupe, Masjedi a supervisé un programme de formation et de soutien aux milices irakiennes, et il a dirigé ou soutenu des groupes responsables d’attaques qui ont tué et blessé les forces américaines et de la coalition en Irak. Dans ses fonctions actuelles, Masjedi s’est servi de sa position d’ambassadeur du régime des mollahs en Irak pour brouiller les pistes des transferts financiers effectués au profit du Corps des gardiens de la révolution islamique (pasdaran) et du Fonds de la qualité (QF) », a déclaré le Trésor américain jeudi.

« Le régime des mollahs menace la sécurité et la souveraineté de l’Irak en nommant des responsables de la force Qods et des pasdaran comme ambassadeurs dans la région pour mener à bien son programme de déstabilisation à l’étranger », a déclaré le secrétaire d’Etat Steven T. Mnuchin. « Les États-Unis continueront à utiliser les outils et les autorités à leur disposition pour cibler le régime des mollahs et les responsables des pasdaran et de la force Qods qui tentent de s’immiscer dans les affaires de nations souveraines, y compris toute tentative d’influencer les élections américaines. »

Iraj Masjedi, le gouverneur secret de l’Iran en Irak

Iraj Masjedi, ambassadeur de la République islamique d’Iran, avec le cheikh Akram Al-Kaabi, secrétaire général du mouvement de résistance islamique « Nujaba » d’Irak – 25 juin 2018

Dans un rapport exclusif du 15 novembre 2019, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a révélé comment Masjedi se sert de sa couverture diplomatique pour mettre en œuvre la politique de bellicisme des mollahs en Irak. Ce rapport fait la lumière sur la façon dont le général de brigade des Gardiens de la révolution (pasdaran), et commandant en chef de la force Qods, agit en tant que « gouverneur secret du régime en Irak ».

À cet égard, le CNRI a écrit dans son rapport : « Avant sa nomination en tant qu’ambassadeur d’Iran en Irak, les médias officiels présentaient Iraj Masjedi comme le conseiller principal de Qassem Soleimani. Masjedi a participé aux commémorations des forces affiliées aux pasdaran tuées en Syrie, en Irak et au Liban. »

« Le 15 décembre 2018, Iraj Masjedi a participé à l’Assemblée nationale irakienne et lorsque le président de la session a demandé aux participants de se lever pour rendre hommage aux martyrs irakiens, Masjedi a quitté le Parlement. De nombreux médias irakiens ont décrit le départ de Masjedi comme une offense au peuple irakien », a ajouté le CNRI.

« Masjedi s’était secrètement rendu dans des villes irakiennes telles que Bagdad, Nasiriyah, Bassora, Najaf et Karbala et avait rencontré les agents irakiens de la force Qods, dont Hadi Ameri, Abu-Mehdi Al-Mohandess, Hashem-al Moussavi, Abu Bilal Adib, Hassan-al Sari et un autre dirigeant de groupes chiites soutenus par l’Iran. A travers eux, Masjedi a mis en œuvre les politiques interventionnistes du régime et a étendu son influence en Irak », peut-on lire dans le rapport.

Le rôle de Masjedi dans l’oppression du soulèvement du peuple irakien

Depuis octobre dernier, le peuple irakien a commencé à manifester à travers tout le pays. Leur principale revendication a été l’expulsion du régime des mollahs et de ses agents inféodés, qui contrôlent les postes de haut niveau en Irak, ainsi que de toutes les forces terroristes des pasdaran. Les Forces de mobilisation populaire, créées par Téhéran qui était censés combattre l’État islamique, ont attaqué et assassiné de nombreux manifestants irakiens depuis octobre 2019.

À cet effet, le rapport exclusif du CNRI ajoute : « Au moment de la nomination de Masjedi comme ambassadeur du régime des mollahs en Irak, de nombreux mouvements politiques irakiens et pays arabes du Golfe persique ont qualifié Masjedi de criminel de guerre. Pourtant, Falih Alfayyadh, conseiller du gouvernement irakien à la sécurité nationale, a déclaré que le gouvernement irakien avait accepté la nomination de Masjedi comme ambassadeur parce qu’il « avait participé à la création du PMF ».

Les crimes de Masjedi contre le peuple irakien ne se limitent pas à son mandat d’ambassadeur du régime en Irak. « Après que Nouri-al Maleki a attaqué les sit-in du peuple dans la province d’Al-Anbar en Irak en 2014, Masjedi, avec d’autres commandants des forces Qods, il est entré en Irak et a mis en œuvre leurs plans répressifs pour massacrer ou relocaliser les résidents sunnites de cette province. A cet égard, Hassan Danai-Far, alors ambassadeur du régime en Irak et officier des forces Qods, a travaillé sous la supervision de Masjedi », peut-on lire dans le rapport du CNRI à ce sujet.

La solution : Fermer les ambassades iraniennes qui sont le nid du terrorisme

L’inscription de Masjedi sur la liste noire fait suite au procès d’un autre diplomate-terroriste du régime, Assadollah Assadi, qui a été arrêté en 2018 avec trois autres terroristes en Europe. Ils complotaient un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel du CNRI « Free Iran ». Comme Masjedi, Assadi a utilisé sa couverture diplomatique pour transférer des explosifs en Europe et les remettre à ses complices.

Selon l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), il a également été le troisième secrétaire de l’ambassade du régime des mollahs à Bagdad, en Irak, où il a participé activement aux complots terroristes du régime contre l’OMPI et les forces de la coalition.

Récemment, les médias internationaux ont révélé qu’Assadi avait menacé les autorités belges d’attentats terroristes par les groupes mandatés par le régime s’il était condamné. De nombreux groupes de ce type opèrent en Irak et en Syrie.

Les menaces d’Assadi et son procès, ainsi que la récente sanction de Masjedi, prouvent une fois de plus comment le régime des mollahs utilise ses ambassades comme des émissaires des actes de terrorisme et d’espionnage. Cela souligne également la nécessité pour la communauté internationale de prendre immédiatement une mesure ferme et de fermer toutes les ambassades du régime dans la région et en Europe et d’expulser tous les agents du régime. C’est la seule réponse au terrorisme organisé du régime.