
Selon un reportage d’Al Arabiya du 7 avril, le président libanais Joseph Aoun a déclaré que le désarmement du Hezbollah devait se faire par le dialogue, soulignant la demande croissante de réformes et d’une stratégie de sécurité nationale au Liban. Lors de sa rencontre avec une délégation de la Force opérationnelle américaine pour le Liban (ATFL), le président Aoun a souligné : « Il ne devrait y avoir ni armes ni groupes armés en dehors du cadre de l’État. »
Il a également annoncé que le gouvernement commencerait prochainement à élaborer une stratégie de sécurité nationale, qui comprendrait une stratégie de défense globale visant à consolider le contrôle de l’État sur toutes les armes.
Selon Al Arabiya, les États-Unis continuent de faire pression sur le Liban pour qu’il désarme le Hezbollah, condition préalable à l’obtention d’une aide financière. Edward Gabriel, chef de la délégation américaine, a transmis le message de Washington selon lequel le désarmement du Hezbollah et la mise en œuvre des réformes nécessaires sont essentiels au progrès du Liban.
#Iran News: #Lebanese Leader Declares Tehran’s Regional Influence Is Crumblinghttps://t.co/BlH52x8ECt
— NCRI-FAC (@iran_policy) 14 janvier 2025
« Il reste encore beaucoup à faire », a déclaré M. Gabriel. « Plus vite ces changements seront mis en œuvre, plus vite nous pourrons vous aider. »
Le rapport souligne que le Hezbollah, soutenu par le régime clérical iranien, est confronté à des défis croissants, les autorités libanaises affirmant de plus en plus l’importance de la souveraineté de l’État sur toutes les armes. Al Arabiya a noté que Washington a clairement indiqué que le soutien américain au Liban dépendait de la progression de ces réformes.
De plus, les observateurs régionaux estiment que l’influence de Téhéran au Liban s’affaiblit, ses mandataires traditionnels perdant pied et les dirigeants locaux privilégiant la stabilité nationale à l’allégeance à Téhéran. Les propos du président libanais reflètent une tendance plus générale à l’affaiblissement de l’influence iranienne dans la région.
Cette situation survient alors que l’Iran est confronté à des difficultés économiques et à des dissensions internes, ce qui aggrave son incapacité à projeter sa puissance à l’étranger. Alors que le régime perd le contrôle de ses alliés régionaux et lutte contre l’escalade des crises internes, son emprise sur le pouvoir semble de plus en plus fragile.