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Iran : Un journal espagnol rapporte au sujet de l’enquête sur l’attaque contre le Dr Vidal-Quadras

Iran : Un journal espagnol rapporte au sujet de l’enquête sur l’attaque contre le Dr Vidal-Quadras
L’ancien vice-président du Parlement européen, le Dr Alejo Vidal-Quadras, lors d’une interview accordée à El Periódico en avril 2025

Le régime iranien fait l’objet d’une surveillance accrue à la suite d’allégations d’attaques contre les opposants en Europe. Selon des informations publiées par El Periódico le 7 avril 2025, les autorités européennes enquêtent sur des liens potentiels entre le régime iranien et la tentative d’assassinat d’Alejo Vidal-Quadras, fondateur du parti Vox et ancien vice-président du Parlement européen.

El Periódico indique que l’enquête sur la fusillade du Dr Vidal-Quadras, survenue le 9 novembre 2023 à son domicile de Madrid, s’est désormais étendue à la France, à l’Italie et aux Pays-Bas. Le juge espagnol Santiago Pedraz a cité Vidal-Quadras à comparaître en tant que victime le 15 avril. Les autorités de Paris et d’Amsterdam ont soumis des documents à l’Audience nationale espagnole, soulignant l’implication de plusieurs suspects dans la tentative d’assassinat.

Dans une interview, le Dr Vidal-Quadras a directement accusé le régime iranien d’avoir orchestré l’attentat, attribuant son inscription sur la soi-disant « liste noire » de Téhéran à son soutien déclaré au Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Il a déclaré : « Je n’ai aucun doute que c’est le régime iranien qui a ordonné mon assassinat. » Le Dr Vidal-Quadras a affirmé que le régime cible activement les opposants à l’étranger en raison de l’insécurité liée à une opposition nationale croissante.

Selon El Periódico, plusieurs suspects liés à l’attentat contre le Dr Vidal-Quadras ont été appréhendés. Le principal suspect, Mehrez Ayari, a été arrêté par les autorités néerlandaises en juin 2024 alors qu’il préparait l’assassinat d’un journaliste dissident iranien résidant à Haarlem. Parmi ses complices figuraient Sami Bekal, un ressortissant marocain identifié comme le cerveau de l’attentat, et plusieurs autres personnes arrêtées à travers l’Europe.

Par ailleurs, la police française a signalé des incidents où des individus liés à des groupes criminels organisés ont attaqué le siège d’organisations affiliées au CNRI. En mai et juin 2023, des coups de feu ont été tirés contre les bureaux du CIMA à Saint-Ouen-l’Aumône, en France, et des tentatives d’incendie ont eu lieu. Bien que les suspects aient été arrêtés, la police française ne les a pas liés de manière concluante au régime iranien, les décrivant comme des criminels à gages plutôt que comme des agents directs.

Les autorités italiennes enquêtent également sur les liens entre ces groupes et le régime iranien. Lors d’une perquisition policière aux Pays-Bas, les enquêteurs ont découvert près de 26 000 euros en espèces au domicile de Chahinez Kadid, l’ex-compagne de Sami Bekal, soupçonnée d’avoir coordonné les déplacements et la logistique des assaillants.

Le rapport d’El Periódico souligne que le régime iranien a utilisé un réseau d’agents et de membres de la mafia pour perpétrer ces attentats, dissimulant son implication par des intermédiaires criminels. Le CNRI est depuis longtemps la cible des opérations malveillantes de Téhéran en raison de son opposition active et de sa résistance organisée au régime.

Les autorités européennes poursuivent leurs enquêtes afin de déterminer l’ampleur de l’influence du régime sur ces attentats. Le Dr Vidal-Quadras, qui a survécu à la fusillade grâce à l’aide d’un passant qui a stoppé l’hémorragie de sa mâchoire, demeure un fervent défenseur du régime clérical.

Selon El Periódico, l’enquête en cours vise à établir des liens directs entre le régime iranien et les attentats. De plus amples informations sont attendues suite au témoignage du Dr Vidal-Quadras le 15 avril.

Le rapport souligne le désespoir croissant du régime clérical, confronté à une montée des troubles intérieurs. Malgré ses tentatives de faire valoir sa puissance, l’implication du régime dans le ciblage des dissidents ne fait que révéler sa faiblesse sous-jacente et sa peur de la résistance organisée.