Des manifestations ont été organisées en ‘Iran par des retraités de la Compagnie iranienne des télécommunications (TCI) et des travailleurs de la Compagnie iranienne des pétroles offshore pour réclamer de meilleurs salaires, des retraites plus élevées et des produits de première nécessité. Ces manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes, témoignant d’une frustration généralisée face à l’incapacité du régime clérical à répondre aux revendications économiques.
April 7—Lavan, southern Iran
Workers of the Iranian Offshore Oil Company resume protests demanding for changes to the wage determination policies, job classification, company management, and other basic needs.#IranProtests pic.twitter.com/d6Bugb4Igw— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 7 avril 2025
Des retraités se sont rassemblés dans les grandes villes, notamment Tabriz, Sanandaj, Bandar Abbas, Marivan, Bijar, Rasht et Ahvaz. Leurs chants et slogans condamnaient la gestion corrompue, la négligence du gouvernement et les retraites inadéquates. À Ahvaz, les manifestants ont scandé des slogans tels que : « Assez de bellicisme, nos tables sont vides ! » ; « L’inflation et la cherté des prix tuent la population ! » ; « Le pain est cher, les médicaments sont chers ; nous avons désespérément besoin d’un morceau de pain ! » ; et « Qui a enfreint la loi ? Le gouvernement en faillite !»
À Rasht, des retraités ont réclamé la libération des travailleurs et des enseignants emprisonnés, criant : « Libérez les travailleurs emprisonnés, libérez les enseignants emprisonnés !» À Tabriz et dans d’autres villes, les manifestations ont également visé la direction locale, les participants scandant « Mort au gestionnaire incompétent !»
Les manifestations se sont étendues à l’île de Lavan, dans le sud de l’Iran, où des travailleurs de la compagnie pétrolière iranienne offshore ont manifesté pour réclamer des changements dans les politiques de détermination des salaires, la classification des emplois et la gestion de l’entreprise. Les travailleurs expriment depuis longtemps leurs doléances concernant l’exploitation et les mauvaises conditions de travail.
Les manifestations simultanées dans plusieurs villes mettent en évidence le mécontentement généralisé face aux politiques économiques du régime, à la corruption systémique et à son incapacité à fournir les produits de première nécessité. Les manifestants continuent d’exiger justice, responsabilité et aide économique, et rien ne semble indiquer qu’ils s’apaiseront.