CNRI – Sept autres prisonniers ont été pendus le même jour en Iran. Quatre détenus ont été pendus le mardi 4 aout dans la province centrale de Yazd, sans que leurs identités ne soient annoncées. Trois autres ont été pendus le même jour à Rafsandjan, dans le centre de l’Iran.
Un des prisonniers a été identifié comme Hossein Seifi-Qoli, un jeune délinquant. Les deux autres n’ont pas été identifiés.
En deux semaines, au moins 64 prisonniers, dont deux femmes, ont été exécutés en Iran, dont plusieurs sur la place publique.
Une déclaration faite par le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a déploré mercredi: « L’Iran a exécuté plus de 600 personnes cette année. L’année dernière, au moins 753 personnes avaient été exécutées dans le pays. »
L’Iran est l’un des rares pays à exécuter des personnes mineures au moment des faits et détient le triste record d’en être le bourreau du plus grand nombre. Au moins 160 des personnes qui sont actuellement dans les couloirs de la mort en Iran auraient eu moins de 18 ans au moment de leurs supposés crimes, en violation du droit international, y compris de la Convention internationale des droits de l’enfant que l’Iran a pourtant signée et ratifiée.
Le FIDH a appelé le 1er aout le gouvernement iranien à abroger la peine de mort pour les mineurs, en conformité avec le droit international, et ce en tant que premier pas vers l’abolition absolue de la peine de mort. Elle a appelé également la communauté internationale à insister sur le respect des droits humains et le droit international comme élément central de leurs relations économiques et politiques avec l’Iran.