jeudi, mars 28, 2024
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L’Iran met des extrémistes à la tête de son programme nucléaire

ImageThe Sunday Telegraph,  9 Octobre – Le nouveau président iranien, issu d’un organe extrémiste, a placé le programme nucléaire de son pays sous le contrôle des commandants militants des gardiens de la révolution, la branche la plus loyale de l’armée.

Mahmoud Ahmadinejad, qui a opéré une purge des modérés du gouvernement au niveau national et provincial depuis son élection il y a deux mois, a installé ses camarades révolutionnaires à des postes administratifs clés – un signe qui augmentera la peur de l’occident vis-à-vis des ambitions nucléaires iraniennes.

Beaucoup de ceux qui sont maintenant aux pouvoirs sont des vétérans de la force Qods des gardiens de la révolution, dans laquelle M. Ahmadinejad a tenu le rang de général. L’unité est liée à une série d’attentats terroristes internationaux et constitue aussi au principal appui du Hezbollah au Liban.

Le Conseil national de la Résistance iranienne (NCRI), un des  principaux groupe d’opposition qui avait précédemment révélé des sites nucléaires clandestins, a donné des détails de la nomination des hauts gradés de la force Qods au Sunday Telegraph. D’autres exilés iraniens qui ont des contacts à l’intérieur du pays suivent aussi la purge.

Plus significativement, le programme nucléaire du pays, que l’Iran prétend être destiné à l’utilisation civile, est entre les mains des éléments extrémistes qui, tout comme M. Ahmadinejad, étaient des jeunes radicaux lors de la révolution islamique en 1979.

Les services de renseignements américains et britanniques sont certains que Téhéran essaye de fabriquer des armes atomiques. «  Ce n’est pas comme le débat d’avant-guerre sur la présence ou non en Irak d’armes de destruction massive », a déclaré un officier des renseignements américain. « L’Iran a un programme nucléaire. Cela ne fait aucun de doute. »

Ces révélation interviennent quelques jours après que Tony Blair ai dit que les explosifs utilisés par les insurgés pour tuer des soldats britanniques en Irak « conduisaient soit à des éléments iraniens soit au Hezbollah », mettant effectivement un terme au long effort diplomatique pour courtiser l’Iran.