CNRI – Les chefs de la diplomatie de l’Union européenne, réunis lundi à Luxembourg, devraient en ce qui concerne lIran, lancer une nouvelle mise en garde à Téhéran, menaçant de "mesures additionnelles" en cas de non-respect des exigences internationales sur son programme nucléaire.
Le durcissement est à mettre au crédit du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, qui a appelé la semaine dernière ses homologues européens à étudier de nouvelles sanctions afin de faire monter la pression sur Téhéran pour qu’il suspende l’enrichissement d’uranium.
Dans une lettre, Bernard Kouchner a évoqué des sanctions contre de nouvelles entités notamment dans le secteur bancaire, ou visant d’autres personnes que celles dont les avoirs ont déjà été gelés ou qui se sont vues frappées d’interdictions de visa.
"L’horloge tourne", a noté M. Kouchner dans sa lettre, refusant d’attendre "sans réagir" d’être confronté au "fait accompli iranien".
Javier Solana, chef de la diplomatie de l’UE, et Mohammed el-Baradei, patron de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) doivent présenter leur rapport au Conseil de sécurité de l’ONU à la mi-novembre sur la coopération attendue de Téhéran sur les questions liées à son programme nucléaire passé.
(avec AP)