
Dimanche, UBS a corroboré un reportage paru dans le journal SonntagsZeitung mais a souligné que la mise en application de cette décision avait déjà débuté durant l’automne dernier.
Toutes relations commerciales existantes avec des clients iraniens, excepté les Iraniens en exil, prendraient fin progressivement, bien que l’on ne sache pas combien de temps va durer ce processus.
Le porte-parole de l’établissement, Serge Steiner, a ajouté que cette mesure était le résultat d’une évaluation du risque interne, qui a pris en compte le fait que l’Iran était considéré comme un des pays appartenant à l’ « axe du mal ».
Mais il s’agissait aussi d’une question de recettes et de dépenses, a expliqué Steiner, dans un pays où la charge réglementaire est tout simplement trop lourde.
Cependant, il a insisté sur le fait que la décision de la banque n’avait aucun lien avec la crise qui fait rage actuellement autour du redémarrage en Iran du programme nucléaire malgré l’opposition internationale.
Le Crédit Suisse
La deuxième plus grande banque de Suisse, le Crédit Suisse, a reconnu qu’elle examinait elle aussi de très près la situation en Iran.
Parallèlement, l’Iran nie rapatrier ses réserves de devises étrangères en Europe afin de parer à d’éventuelles sanctions des Nations Unies.
L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique de l’ONU devrait se réunir en février afin de déterminer si Téhéran doit comparaître devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Ce dernier a le pouvoir d’imposer des sanctions internationales.