vendredi, mars 29, 2024
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Le triste sort des porteurs de marchandises en Iran

Le triste sort des porteurs de marchandises en Iran

CNRI – Les porteurs de marchandises, « hommes-mulets », est l’un des emplois les plus éprouvants et des plus courants dans les régions frontalières et est lié à la pauvreté et aux conditions économiques précaires de la population.

Récemment, le meurtre de deux porteurs était tellement odieux que les médias officiels ont été contraints de qualifier de larmes de crocodile la position des Gardiens de la révolution (pasdaran) et de la police concernant cette incident.

Le journal officiel Sharq, affilié à Rohani, a admis le 6 septembre 2017, que le portage en lui-même, est « un signe d’une maladie économique chronique du pays » et dû à l’extrême pauvreté et le chômage.

Le journal officiel Jahan-e San’at (Monde de l’Industrie) a également fait cet aveu le 6 septembre 2017 : « Pendant que les grands réseaux de contrebande organisée défilent dans le pays, et que ces réseaux font passer facilement des millions de tonnes de marchandises tous les jours, personne ne les rejette. Et aussi chaque fois que le gouvernement parle de la lutte contre la contrebande, cela empêche les porteurs de gagner leur vie. Le portage est l’un des emplois les plus durs et les plus difficiles qui, pendant de nombreuses années a entraîné même les enfants à cause du manque d’emploi dans les régions frontalières. Un porteur n’est pas un contrebandier. C’est seulement en raison du manque d’emploi décent et de moyens de subsistance qu’il est obligé de porter des marchandises sur son dos et de transporter les produits dans les zones frontalières infranchissables. »

Le fait est que les conditions de vie déplorables et les conditions de travail difficiles des porteurs constituent le revers de la médaille du pillage astronomique des richesses du pays par les dirigeants, de la contrebande institutionnalisée et la corruption des organismes gouvernementaux, tels que les Gardiens de la révolution et la Police.

Selon les aveux des responsables du régime des mollahs et des médias, un chiffre compris entre 15 et 40 milliards de marchandises de contrebande entrent et sortent du pays chaque année. Ce volume de marchandises est introduit clandestinement dans un contexte où le volume du commerce extérieur du pays en 2015 était d’environ 84 milliards de dollars.

Il est clair que ce grand volume de trafic de marchandises et l’entrée incontrôlée de marchandises, grâce à la contrebande organisée par des fonctionnaires du régime entraînent la fermeture de plusieurs milliers d’ateliers productifs iraniens et causent le chômage d’un grand nombre de travailleurs.