jeudi, mars 28, 2024
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Le régime iranien édulcore une perspective d’accord avec l’AIEA

CNRI – Vendredi, lors de la première réunion du Conseil des ministres du gouvernement Rohani, le régime a cherché à tempérer les espoirs d’un accord avec l’AIEA sur son programme nucléaire controversé.

Reza Najafi, le nouveau délégué du régime iranien auprès de l’AIEA à Vienne a déclaré aux journalistes le 27 septembre : « Un accord avec l’AIEA prendra du temps (…) Nous espérons pouvoir examiner les questions litigieuses, avoir un échange de vues dans le sens de pouvoir régler les problèmes dans la coopération.»

L’agence viennoise exige du régime iranien l’accès à tous les documents, les personnes et les sites d’activités nucléaires suspectés d’être engagés depuis 2003 dans la production d’armes nucléaires. Les autorités iraniennes affirment que les suspicions de l’agence sont infondées, soulignant que le rapport principal de l’agence en 2011 s’appuie sur de fausses informations obtenues de « sources ennemies».

Par ailleurs, le régime à vigoureusement condamné le récent rapport du directeur général de l’AIEA. Le délégué iranien à l’AIEA a déclaré que le rapport d’Amano « manque de professionnalisme et d’équité, il est illégal et politisé.»

Selon les observateurs, ce ton violent contraste avec l’image modérée dont veut se parer le gouvernement Rohani.

Dans sa déclaration, la délégation du régime a accusé le directeur général de l’AIEA d’avoir tiré ses conclusions d’ «informations mensongères de source hostiles à la République islamique d’Iran». Une déclaration qui fait allusion aux révélations du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) en novembre 2002 sur l’existence d’un programme d’armement nucléaire clandestin dans les sites de Natanz et d’Arak. Ce programme avait été maintenu secret pendant 18 ans.