vendredi, mars 29, 2024
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Le conseiller de Rohani reconnaît que le régime iranien va avoir cette année son pire déficit budgétaire depuis 37 ans

Le conseiller de Rohani reconnaît que le régime iranien va avoir cette année son pire déficit budgétaire depuis 37 ans

Mohammad-Ali Nadjafi, conseiller d’Hassan Rohani, a déclaré : « Cette année sera peut-être la pire année depuis 37 ans, car le prix de pétrole est assez bas et il ne cesse de diminuer. » Il a précisé que cette année, le prix moyen de pétrole sur les marchés internationaux est de l’ordre de 50% moins cher que le prix selon lequel le budget annuel du pays a été déterminé. Il a ajouté qu’actuellement, les recettes pétrolières du régime iranien sont moins élevées que ses recettes à l’époque de l’apogée des sanctions internationales.

Hassan Asgari, professeur de commerce international à l’université George Washington et ancien haut-fonctionnaire au FMI, avait prévu l’an dernier que pour le régime iranien, les conséquences de la baisse du prix de pétrole sera beaucoup plus graves que les conséquences des sanctions internationales.

Le gouvernement d’Hassan Rohani avait annoncé que les deux principaux objectifs de son programme économique étaient de baisser l’inflation et faire sortir l’économie du pays de la récession. Les experts doutent que l’économie iranienne puisse sortir de la récession dans le court-terme ou le moyen-terme.

Le gouvernement de Rohani – qui est actuellement confronté à un sérieux problème manque de liquidités – essaye de convaincre les étrangers d’investir en Iran.

Ali Tayyebnia, ministre de l’économie du régime iranien, a déclaré qu’attirer les investisseurs étrangers fait partie des priorités les plus importantes du gouvernement de Rohani.

Mohammad-Ali Nadjafi a reconnu qu’à cause de l’absence de sécurité pour les investisseurs étrangers, le régime iranien n’a toujours pas réussi à convaincre ces derniers à investir dans le pays.

Selon un rapport officiel du parlement du régime des mollahs, entre 2005 et 2010, la fuite des capitaux depuis l’Iran vers l’étranger a augmenté de 125%. Récemment, Ebrahim Nekou, membre de la Commission économique du parlement, avait dit : « Ces trois dernières années, la fuite des capitaux depuis l’Iran vers les pays voisins a été considérablement augmentée. »

Même les dignitaires du régime des mollahs et ceux qui sont eux-mêmes chargés de définir et d’appliquer les politiques économiques du régime préfèrent transférer leur propres capitaux vers les pays étrangers.

Un officiel du régime a déclaré lors d’une interview avec l’agence de presse Tasnim : « La levée des sanctions internationales ne va pas résoudre les problèmes économiques du pays, notamment l’inflation et la cherté du cout de la vie, car l’économie iranienne a de sérieux problèmes structurels. »