vendredi, mars 29, 2024
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L’économie iranienne au bord de l’effondrement ?

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Selon un rapport d’experts du Service de recherche du Congrès, l’économie iranienne pourrait décliner et s’effondrer, en particulier après le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (JCPOA).

Le rapport, intitulé « Décision des États-Unis de mettre fin à la mise en œuvre de l’accord nucléaire avec l’Iran », affirme : « Il est possible que l’économie iranienne décline jusqu’à un point où les dirigeants iraniens décident d’accepter une renégociation du JCPOA, comme l’a exigé le président Trump. Par ailleurs, une grave détérioration de l’économie pourrait inciter les responsables iraniens à négocier des restrictions sur le programme de missiles de l’Iran, comme la limitation de la portée de ces missiles. »

Le rapport résume les plaintes de Trump au sujet de l’accord, notamment son incapacité à empêcher l’Iran de se doter d’une arme nucléaire et son incapacité à empêcher l’Iran de mener une campagne malveillante d’expansionnisme au Moyen-Orient. Il traite également de certaines plaintes législatives plus larges, comme le fait que le JCPOA n’a pas été approuvé par le Sénat, comme tous les traités doivent l’être.

Des dérogations

Le rapport, documenté dans le Bulletin G2 de Joseph Farah, a été rédigé par Kenneth Katzman, spécialiste des affaires du Moyen-Orient, Paul Kerr, spécialiste de la non-prolifération, et Valerie Heitshusen, spécialiste du Congrès et du processus législatif.

Le rapport indique également qu’il existe une longue liste de possibilités qui pourraient se développer à la suite du retrait des États-Unis, et que les puissances mondiales (comme l’Europe, la Russie et la Chine) pourraient tenter d’exploiter afin d’obtenir une dérogation aux sanctions américaines pour avoir fait des affaires avec l’Iran. « L’UE pourrait le faire par le biais de mesures telles que le blocage de règlements ou le processus de plainte de l’Organisation mondiale du commerce. Les gouvernements de l’UE pourraient également demander aux États-Unis des dérogations aux sanctions. »

L’effondrement de l’économie

Le rapport indique : « Les grandes entreprises internationales, maintenant qu’elles font face à la menace d’être virtuellement exclues du grand marché américain, pourraient quitter l’Iran et ainsi entraîner une forte détérioration de l’économie iranienne. Les dirigeants iraniens pourraient soutenir que l’Iran ne profite plus du respect du JCPOA et reprendre ensuite les activités nucléaires qui sont restreintes en vertu de l’accord. L’Iran pourrait, par exemple, réinstaller des centrifugeuses, augmenter la production de centrifugeuses ou produire de l’uranium enrichi contenant plus que la quantité d’uranium 235 autorisée par le JCPOA. »

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Ce qu’il faut noter ici, c’est que l’économie iranienne est en déclin depuis que les mollahs ont accédé au pouvoir en 1979. La monnaie, le rial, a perdu environ 50% de sa valeur en avril sur une courte période et bien que cela puisse être dû en partie à l’incertitude quant à la décision que Trump a prise le 8 mai, cette perte de valeur est due en grande partie à la gestion de l’économie par le régime des mollahs.

Par la corruption et la mauvaise gestion, le régime a ruiné le peuple iranien et maintenant il doit en payer le prix.