vendredi, mars 29, 2024
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Iran – violence contre les prisonniers politiques par le VEVAK

Iran – violence contre les prisonniers politiques par le VEVAK

CNRI – Dans la matinée du samedi 3 octobre, des agents du ministère de Renseignement et de Sécurité du régime iranien (VEVAK) ont brutalement battu et torturés deux prisonniers politiques détenus dans une prison centrale de Zâhédan (chef-lieu de la province de Sistan-Baloutchistan, située au sud-est de l’Iran).

Grièvement blessés, Iraj Mohammadi et Mohammad-Amin Agoushi (un enseignant à la retraite) n’ont pas été autorisés à recevoir des soins. Le VEVAK a mené cette attaque contre ces deux prisonniers politiques en coordination avec le directeur de la prison centrale de Zâhédan.

Mohammad Amine Agoushi, prisonnier politique et enseignant à la retraite a entamé une grève de la faim cet été pour protester contre son envoi à la prison centrale de Zahedan dans le sud-est de l’Iran.

La Résistance iranienne dénonce la répression brutale des prisonniers politiques dans la prison centrale de Zahedan (sud-ouest de l’Iran), spécialement des détenus Baloutches et sunnites. Elle appelle les organisations internationales, notamment le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme en Iran et les rapporteurs sur les détentions arbitraires et la torture d’agir immédiatement pour la situation des prisonniers politiques en Iran et d’envoyer une mission d’enquête pour enquêter sur la répression cruelle des prisonniers.

Le 7 aout, les détenus de la centrale de Zahedan ont protesté contre la dégradation de la situation, notamment les pressions exercées contre les sunnites, et ont pris le contrôle de la section des politiques pendant quelques heures. Les protestations ont pris fin avec la promesse des autorités de répondre à leurs requêtes.

A la suite de cet incident, la garde spéciale et les bourreaux ont lancé un assaut sauvage contre les protestataires, à coups de gaz lacrymogènes, de bâtons et de matraques électriques. Des dizaines de prisonniers, compatriotes baloutches, ont été blessés. Plusieurs ont été jetés au mitard ou incarcérés dans des sections de prisonniers dangereux. Dans ces sections, des bandes mafieuses associées aux gardiens et aux services de renseignement se livrent à du trafic de drogue et à la répression des protestataires.

Des prisonniers politiques d’Oroumieh (nord oust de l’Iran), notamment l’enseignant Mohammad Amine Agoushi, Ahmad Poulad Khani et Iraj Mohammadi, récemment exilés à la centrale de Zahedan, sont aussi incarcérés dans la section des prisonniers dangereux et de droit commun.