CNRI – 234 parlementaires européens ont soutenu le rassemblement du 1er juillet de lopposition iranienne au Bourget, à Paris, en présence de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance.
Ces parlementaires ont exprimé leur plein appui à laspiration à la démocratie des Iraniens, dans une déclaration publiée dans lEcho Régional.
Ils ont également soutenu la solution à la crise iranienne proposée par Maryam Radjavi, à savoir un changement démocratique en Iran par les Iraniens et leur mouvement de résistance.
Les 234 parlementaires européens appellent leurs gouvernements respectifs à mettre fin à la politique de concession envers la dictature religieuse iranienne et à retirer le nom des Moudjahidine du peuple de la liste des organisations terroristes de lUE. Voici le texte de la déclartion :
Non à la complaisance avec les mollahs
Non à la bombe atomique pour la dictature religieuse,
Oui au changement démocratique en Iran
Les violations des droits de l’homme en Iran ont empiré depuis que Mahmoud Ahmadinejad est arrivé à la présidence lan dernier. Les mollahs ont reconnu qu’au moins 250 personnes ont été pendues ou condamnées à mort en neuf mois. Plus de 120.000 opposants politiques ont été exécutés depuis que les intégristes se sont emparés du pouvoir en Iran. Les arrestations arbitraires et la torture des opposants et des militants des droits de lhomme, des étudiants, des minorités ethniques et religieuses se poursuivent.
Les révoltes et les mouvements de protestations sont réprimés sauvagement. Le soulèvement dans les provinces azéries du nord-ouest au mois de mai, la grève des conducteurs de bus de Téhéran, les manifestations hostiles au pouvoir des femmes, des ouvriers et des professeurs, ont été brutalement réprimés. Mais on a dénombré plus de 4 100 mouvements de protestations et de grèves au cours de lan dernier. Cela reflète le désir de millions dIraniens dinstaurer une démocratie laïque.
Alors que le mécontentement populaire augmente, les mollahs accélèrent leurs efforts pour se doter de larme nucléaire, en violation de leurs obligations et des appels de la communauté internationale. Désormais, cest le monde entier qui est concerné.
Les mollahs intensifient leurs efforts pour bloquer lavènement de la démocratie en Irak, dans le but den faire un tremplin pour l’exportation de lintégrisme et linstauration dun empire islamique régional.
Nous sommes d’accord avec Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, que la solution ne se trouve ni dans la guerre, ni dans la complaisance. Il existe une solution iranienne : un changement démocratique par les Iraniens et leur Résistance.
Notre gouvernement, et ceux des autres membres de l’UE, doivent abandonner dès à présent toute tentative damadouer les mollahs avec des accords commerciaux et dautres prétendues mesures incitatives. LIran doit respecter ses obligations en matière nucléaire, elles ne sont pas négociables. Ce qui est nécessaire maintenant, cest dopter pour une politique de fermeté avec des sanctions précises contre le régime et de soutenir la Résistance iranienne et les millions dIraniens qui exigent la démocratie et les droits de l’homme.
Les pressions et les limitations imposées à la Résistance iranienne comme létiquette injuste de terroriste collée à lorganisation des Moudjahidine du peuple dIran et les événements tragiques de juin 2003 en France – constituent un obstacle majeur au changement démocratique de l’Iran. Elles permettent aux mollahs de prétendre que l’UE se tient de leur côté, plutôt que de soutenir les millions dIraniens à qui ils ont volé la liberté. Ces pressions et ces limitations doivent cesser.
Nous, soussignés, exprimons notre soutien aux milliers dexilés iraniens qui se réuniront le 1er juillet à Paris pour lancer leur appel à la liberté. De concert avec les millions dIraniens en Iran, nous disons non à larme nucléaire et non à l’utilisation de la force pour contraindre les mollahs à respecter leurs obligations nucléaires. Nous soutenons fermement un changement démocratique pour permettre à l’Iran de devenir un partenaire dans la paix, plutôt qu’un paria international menaçant.