
Lors d’une importante manifestation à New York, le 23 septembre 2025, Carla Sands, ancienne ambassadrice américaine au Danemark, a dénoncé les près de 1800 exécutions menées sous le mandat de Massoud Pezeshkian. « Le peuple iranien a été réduit au silence dans son propre pays. Mais ici, à ce même endroit, ses voix retentissent haut et fort », a-t-elle déclaré, faisant référence aux milliers de personnes rassemblées devant l’ONU.
L’ambassadrice Sands a souligné que la peur du régime provenait de la Résistance organisée. « Ce sont les membres du MEK (OMPI) qui ont révélé en premier le programme nucléaire secret de Téhéran », a-t-elle noté, arguant que la stigmatisation de ce groupe prouvait qu’il représentait une menace existentielle pour les dirigeants religieux. Elle a évoqué sa rencontre avec la présidente élue du CNRI, Maryam Radjavi, saluant son « engagement indéfectible » et son « rôle essentiel dans la promotion des droits des femmes au sein de la Résistance ». Mme Sands a salué le plan en dix points de Maryam Radjavi comme « un programme de libération fondé sur l’égalité et la justice ».
Rejetant les revendications monarchistes comme une autre forme de dictature, elle a déclaré : « Le peuple ne troquera pas un turban contre une couronne. Le plan de Reza Pahlavi n’est pas la démocratie, c’est la dictature. » Elle a conclu que la seule solution résidait dans le peuple iranien et sa Résistance organisée.
Honored to speak to the Iranian patriots of @iran_policy fighting for FREEDOM and DEMOCRACY in IRAN. pic.twitter.com/BeEWy4i8Iv
— Carla Sands (@CarlaHSands) 23 septembre 2025
Le texte intégral du discours de l’ambassadrice Carla Sands suit :
Bonjour ! Mes amis, chers défenseurs de la liberté, et vous, courageux membres de la communauté iranienne réunis ici aujourd’hui. Quelle joie de vous voir ! Et oui, quelle juste indignation nous ressentons tous aujourd’hui ! C’est un immense honneur pour moi de me tenir ici avec vous, devant l’ONU, au cœur de New York, pour dire la vérité sur l’Iran et le combat incessant pour la liberté, un combat qui dure depuis six décennies. Merci d’être venus du monde entier.
Nous sommes ici aujourd’hui parce que le peuple iranien a été réduit au silence dans son propre pays. Mais ici, maintenant, leurs voix sont entendues haut et fort, avec clarté et urgence. Commençons par l’arme la plus brutale du régime : les exécutions massives. En août seulement, le régime iranien a exécuté 170 personnes. Réfléchissez-y. 170 vies éteintes en un seul mois. En juillet, deux membres de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI) ont été exécutés. Aujourd’hui, 15 autres sont menacés de mort imminente. Ce n’est pas de la justice. C’est du meurtre. Un meurtre systématique, perpétré par l’État, par un régime qui a peur de son propre peuple. Sous le soi-disant président modéré, Masoud Pezeshkian, près de 1800 exécutions ont déjà eu lieu. C’est le nombre le plus élevé sous n’importe quel président depuis les exécutions massives de milliers de prisonniers politiques en 1988. Soyons clairs : Pezeshkian n’a pas sa place aux Nations Unies. Il ne devrait pas être accueilli à New York.
Ambassador Carla Sands, @CarlaHSands, the former U.S. Ambassador to Denmark, on @NewsNation discussing the prospects for change in Iran, and her speech before "thousands of Iranian patriots" at a rally sponsored by the National Council of Resistance of Iran across from the UN. pic.twitter.com/3o5zRXCQWq
— Alireza Jafarzadeh (@A_Jafarzadeh) 23 septembre 2025
Le Guide suprême, Ali Khamenei, et tous ses complices doivent être traduits devant un tribunal international et tenus responsables de quatre décennies de crimes contre l’humanité et de génocide. Les dirigeants religieux de Téhéran tentent d’étouper dans le sang les cris de liberté. Mais plus ils exécutent de personnes, plus le désir de liberté du peuple se renforce. Tandis que ce régime odieux resserre son contrôle à l’intérieur du pays, il continue de tromper le monde extérieur.
Une fois de plus, Téhéran engage des pourparlers nucléaires interminables. Mais soyons honnêtes, ce ne sont pas des négociations. Ce sont des manœuvres de retard, conçues pour gagner du temps et se rapprocher de la capacité nucléaire. Chaque jour de retard, chaque concession, rapproche le monde d’une théocratie nucléarisée. Ce n’est pas seulement une menace pour le peuple iranien, c’est une menace régionale et mondiale pour notre paix et notre sécurité. La communauté internationale doit cesser de récompenser ce régime pour ses mensonges. La seule politique sûre est la fermeté et la pression maximale.
Highlights of the first day of the #2025FreeIranNYRally: Thousands of Iranians rallied for a democratic republic in Iran, supporting the NCRI and its President-elect's ten-points plan. Speakers included: Sen. @SamuelBrownback Amb. @CarlaHSands , @chavezlinda and Gen. Tod… pic.twitter.com/xImERBXy6R
— SIMAY AZADI TV (@en_simayazadi) 23 septembre 2025
Permettez-moi maintenant d’aborder un autre danger : l’illusion des fausses alternatives. Certains cherchent à ressusciter des monarchies déchues du passé. Reza Pahlavi se présente comme un futur leader. Mais examinons son soi-disant programme. Son plan est un plan de dictature, déguisé en slogans modernes : pouvoir centralisé entre les mains d’un seul homme, pas d’élections, pas de responsabilité. Ce n’est pas la démocratie, c’est une dictature. Le peuple iranien a déjà rejeté à la fois le Shah et les mollahs. Il ne retournera pas en arrière. Il ne choisira pas de remplacer la couronne par un turban. Il a abattu la monarchie il y a 46 ans et il ne la rétablira pas.
Mais il existe une véritable alternative : une alternative démocratique, un mouvement organisé. Depuis 60 ans, le PEIN (Organisation du Peuple Iranien pour la Liberté et l’Égalité) résiste avec détermination aux deux tyrannies, celle du Shah et celle des mollahs. Ce fut le PEIN qui a révélé le premier le programme nucléaire secret de Téhéran. Sans leur courage, le monde n’aurait peut-être jamais su ce que complétaient les mollahs. Ces révélations ont conduit à des sanctions et des pressions internationales dont le régime a encore peur aujourd’hui. C’est pourquoi les mollahs investissent tant de ressources pour diaboliser le PEIN, car ils savent que ce mouvement représente une menace existentielle pour eux.
.@CarlaHSands: There is a real alternative—the MEK. For 60 years they’ve defied both Shah & Mullahs, exposed Tehran’s secret nuclear program & sparked sanctions the regime still fears. That’s why it demonizes them.#2025FreeIranNYRally https://t.co/n6ImUQqbJ9
— NCRI-FAC (@iran_policy) 23 septembre 2025
La semaine dernière à Bruxelles, des dizaines de milliers d’Iraniens venus de toute l’Europe se sont rassemblés lors d’une manifestation massive pour célébrer le 60e anniversaire du PEIN. Ce qui a marqué le plus, c’est la présence massive de jeunes, côte à côte avec leurs parents et leurs grands-parents. C’est la preuve vivante que la résistance est non seulement toujours active, mais qu’elle bénéficie du soutien du peuple iranien. En Iran, les unités de résistance, ces jeunes hommes et femmes courageux affiliés au PEIN, étendent leurs activités dans toutes les villes. Ils montrent au régime que ses jours sont comptés.
Je tiens à partager un aspect personnel. J’ai eu le privilège de rencontrer Mme Maryam Rajavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance d’Iran (CNRI), à plusieurs reprises. À chaque fois, j’ai été profondément impressionné par son engagement indéfectible, son sacrifice et son leadership. Ce qui m’inspire, c’est sa promotion des femmes aux plus hauts niveaux de la résistance. Dans une région où les femmes sont souvent marginalisées, elle les a placées au cœur de sa lutte pour la liberté. Je soutiens pleinement son plan en dix points pour une république démocratique, laïque et non nucléaire en Iran. Ce plan repose sur les droits humains, l’égalité et la justice. C’est un chemin vers la liberté et une alternative que le monde doit soutenir.
Soyons clairs : le régime de Téhéran est irréformable. Son bilan est maculé de sang : exécutions massives, terrorisme à l’étranger, mensonges sur le nucléaire et quatre décennies de tyrannie. La solution n’est pas la conciliation. La solution n’est pas la guerre. La solution réside dans le peuple iranien et sa résistance organisée. Il est temps que l’ONU et toutes les démocraties du monde rendent le régime responsable de crimes contre l’humanité. Il est temps de demander l’arrêt des exécutions, en particulier celles des prisonniers politiques. Il est temps de rétablir les sanctions contre le programme nucléaire de Téhéran. Et surtout, il est temps de reconnaître le droit du peuple iranien à renverser cette tyrannie et à instaurer un Iran libre, démocratique et laïque. Le message de Bruxelles, d’Ashraf 3 et de rassemblements comme celui-ci est on ne peut plus clair : le peuple iranien rejette la dictature, qu’elle soit incarnée par des religieux ou par des souverains. Il aspire à la liberté, à la démocratie et à un Iran libre.
Alors, tenons bon. Parlons haut et fort. Défendons la vérité. Et disons-le avec conviction : non à la dictature, oui à la démocratie et oui à un Iran libre ! Soyez courageux. Ne craignez rien. Le moment est venu. Merci.