vendredi, mars 29, 2024
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Iran-Nucléaire : Activités nucléaires clandestines en Iran

ImageCNRI, 10 novembre – A la suite de l’adoption d’une résolution vigoureuse de l’Union européenne lundi posant les conditions pour la poursuite des négociations avec Téhéran, et les menaces de l’envoyer au Conseil de Sécurité pour ne pas se plier aux demandes de l’AIEA, Ali Laridjani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, a déclaré à la presse que «le Conseil de Sécurité ne fait pas peur à l’Iran. On ne prends pas ce genre de menace au sérieux. »

Défiant les appels internationaux à cesser son programme nucléaire qui se poursuit depuis 18 ans, Laridjani a affirmé que « on ne peut pas menacer l’Iran avec le Conseil (de sécurité) pour lui faire abandonner ses droits ».

Le 3 novembre, le magazine de renseignements anglais Jane’s Intelligence, écrivant sur le programme nucléaire des mollahs, disait que « l’escalade de la crise sur les ambitions nucléaires présumées de l’Iran a été avivée par des déclarations très controversées appelant à la destruction d’Israël faites par le nouveau président ultra de la République islamique, Mahmoud Ahmadinejad. Les craintes d’un dérapage vers un conflit futur avec Téhéran peuvent être exacerbées par les récentes allégations portant sur un engagement plus poussé de l’Iran dans des activités nucléaires clandestines. »

Jane’s ajoute que « le 16 septembre, Alireza Jaffarzadeh, qui jusqu’en 2003 était le porte-parole à Washington du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), présentait lors d’une conférence de presse à Washington que ce qu’il disait être une nouvelle information sur la construction de tunnels et d’installations souterraines dans le site militaire de Parchine, vraisemblablement pour y dissimuler des activités nucléaires. »

 « Bien que les allégations de Jaffarzadeh n’aient pas été confirmées de source indépendante, note le magazine, les allégations passées du CNRI ont déclenché une série d’enquêtes débutant en 2002 par l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ces vérifications ont exposé un nombre de contradictions dans les révélations de l’Iran sur un programme nucléaires dont il affirme qu’il a des objectifs pacifiques. »

Jaffarzadeh a déclaré, selon Jane’s, que ses dernières informations lui avaient été fournies depuis l’intérieur de l’Iran qui s’était avérées justes par le passé. « Bien qu’il soit important de noter que l’ensemble des allégations du CNRI n’aient pas été justes par le passé », écrit le journal, « suffisamment d’entre elles se sont révélées fondées sur des faits qui ont donné à ce groupe hostile au pouvoir une réputation de source majeure d’information sur les activités nucléaires de Téhéran. »