jeudi, mars 28, 2024
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Iran : malgré un cancer, un prisonnier politique est privé de soins médicaux

CNRI – Mohsen Dokmechi, un prisonnier politique, commerçant du Bazar, a été tiré de son lit d’hôpital par les agents du régime pour être renvoyé en prison, alors qu’il souffre de graves troubles de santé à la suite d’une opération et d’un cancer du pancréas. D’après les informations obtenues par les militants des Droits de l’homme et de la Démocratie en Iran, les agents du régime ont également refusé d’autoriser M. Dockmechi à suivre une chimiothérapie.

Il a été transféré à l’hôpital le 18 décembre après avoir supporté quatre mois durant des douleurs chroniques, ce qui a entraîné une perte de poids et une jaunisse.

Il a subi une lourde opération de cinq heures le 25 décembre, mais les médecins ont dit que cette intervention avait échoué et que par conséquent, M. Dokmechi avait besoin de suivre une chimiothérapie. Les chances de succès de son traitement sont faibles en raison des retards constants imposés par les autorités.

Ses médecins ont déclaré dans des rapports médicaux soumis au procureur de Téhéran que M. Dokmechi devait rester en hospitalisation parce que son transfert en prison aurait de graves conséquences pour sa vie. Mais les agents de renseignement et le procureur de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi, ont ignoré les recommandations médicales. Suspendant son traitement, ils ont transféré M. Dokmechi à la section 350 de la prison d’Evine.

M. Dokmechi souffre de violentes douleurs suite à son cancer avancé et à la difficulté à se reposer et à dormir. Actuellement incarcéré à la section 350, il est dans un état critique. Il ne bénéficie en aucun cas du traitement dont il a besoin. Il a également de la difficulté à se déplacer et à se nourrir.

Dolatabadi a aussi refusé que la famille lui rende visite ou se renseigne sur son état de santé. D’après les informations, les agents ont l’intention de l’assassiner à petit feu.

Les décisions de répression des prisonniers politiques, le refus de traitements médicaux, les exécutions et autres formes d’oppression sont adoptées au plus haut niveau par le guide suprême du régime, Ali Khamenei, et promulguées par le pouvoir judiciaire, en particulier Dolatabadi, les agents de renseignement et le personnel pénitentiaire.