jeudi, mars 28, 2024
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Iran – les conducteurs de camions de Téhéran condamnent les exécutions massives des prisonniers politiques sunnites

Iran - les conducteurs de camions de Téhéran condamnent les exécutions massives des prisonniers politiques sunnites

CNRI – Un groupe de conducteurs de camions du sud de la province de Téhéran a condamné l’exécution massive la semaine dernière des prisonniers politiques sunnites en Iran. Dans un communiqué plus tôt cette semaine, les chauffeurs de camion, ont déclaré :

 

« A la date anniversaire du massacre de 1988 perpétré par le violent régime des mollahs, 25 de nos bien-aimés ont été une fois de plus exécutés. Le régime des mollahs doit savoir qu’ils ne peuvent pas marcher sur le sang de nos proches. Il viendra un jour où ces violents actes les hanteront et ce jour-là n’est pas loin. »

Nous adressons nos condoléances aux familles des personnes exécutées. Nous appelons la communauté internationale et les organismes des droits de l’homme de l’ONU à lutter contre les crimes du régime des mollahs et à traduire les auteurs de ces crimes en justice devant les tribunaux internationaux.

Le 7 août 2016 – Le groupe de conducteurs de camions du sud de la province de Téhéran »

Le 2 Août, le régime a exécuté en groupe au moins 25 prisonniers politiques sunnites. Le 9 Août, il a pendu un autre prisonnier politique du nom de Mohammad Abdollahi.

Durant l’été 1988, le régime iranien a sommairement exécuté des dizaines de milliers de détenus politiques à travers l’Iran. Il n’a jamais reconnu ces exécutions ni fourni la moindre information sur le nombre de prisonniers tués.

La majorité des victimes purgeaient des peines de prison pour leurs activités politiques ou avaient terminé leur peine mais étaient toujours incarcérées. Certains avaient déjà été emprisonnés et libérés, mais avaient de nouveau été arrêtés pour être exécutés pendant le massacre.

Le carnage a commencé à la fin juillet et s’est poursuivie sans relâche pendant quelques mois. Quand il s’est arrêté à l’automne, quelque 30.000 prisonniers politiques, dont l’écrasante majorité était des militants de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), avaient été assassinés.