vendredi, mars 29, 2024
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Iran : Le discours de Jacques Straw aujourd’hui devrait être tourné vers les Iraniens

Iran : Le discours de Jacques Straw aujourd’hui devrait être tourné vers les IraniensLe ministre des Affaires étrangères doit appeler l’Europe à mieux communiquer avec le peuple iranien

BBC – Lors d’un discours à l’Institut international des études Stratégiques, Jacques Straw devrait dire que l’Iran se dirige dans la mauvaise direction et que son peuple mérite mieux.

Il appellera à offrir davantage d’informations aux Iraniens dans leur propre langue, à travers le monde.

 

Le Conseil de Sécurité de l’ONU discutera cette semaine de la manière dont on peut encourager le régime iranien à suspendre son programme nucléaire.

Rejet des accusations

On s’attend à ce que M. Straw dise que les pressions sur l’Iran visent uniquement à l’empêcher de développer des armes nucléaires, plutôt qu’à empêcher le développement de l’énergie nucléaire pacifique.

Le correspondant à la sécurité de la BBC, Gordon Corera a dit que la tentative de M. Straw de communiquer directement avec la population marque une « tournant dans l’approche » après des années durant lesquelles Londres a cherché un engagement constructif avec le régime iranien.

Mercredi, le gendarme nucléaire de l’ONU, l’AIEA a transféré le dossier de l’Iran au Conseil de Sécurité après des mois de tensions croissantes sur le programme nucléaire du pays. Le conseil de sécurité a le pouvoir d’imposer des sanctions.

L’Iran affiche l’intention de résister aux pressions internationales, insistant sur le fait qu’il a le droit d’avoir de la technologie nucléaire civile. Il rejette les accusations américaines et européennes comme quoi il cherche à développer des armes atomiques.

Dimanche, l’Iran a dit que la proposition de compromis avec Moscou sur son programme nucléaire n’était « plus au programme » après le transfert du dossier au Conseil de Sécurité.

Mais le porte-parole du ministère des affaires étrangères Hamid Reza Assefi a dit que son pays était toujours ouvert aux négociations avec la Russie, tant que le droit de l’Iran à mener des recherches sur le combustible nucléaire sur son propre sol était reconnu.

La Russie avait cherché à persuader l’Iran de déplacer son programme d’enrichissement sur le territoire russe, ce qui permettrait un contrôle international plus étroit.