Le ministre des Affaires étrangères doit appeler lEurope à mieux communiquer avec le peuple iranien
BBC Lors dun discours à lInstitut international des études Stratégiques, Jacques Straw devrait dire que lIran se dirige dans la mauvaise direction et que son peuple mérite mieux.
Il appellera à offrir davantage dinformations aux Iraniens dans leur propre langue, à travers le monde.
Le Conseil de Sécurité de lONU discutera cette semaine de la manière dont on peut encourager le régime iranien à suspendre son programme nucléaire.
Rejet des accusations
On sattend à ce que M. Straw dise que les pressions sur lIran visent uniquement à lempêcher de développer des armes nucléaires, plutôt quà empêcher le développement de lénergie nucléaire pacifique.
Le correspondant à la sécurité de la BBC, Gordon Corera a dit que la tentative de M. Straw de communiquer directement avec la population marque une « tournant dans lapproche » après des années durant lesquelles Londres a cherché un engagement constructif avec le régime iranien.
Mercredi, le gendarme nucléaire de lONU, lAIEA a transféré le dossier de lIran au Conseil de Sécurité après des mois de tensions croissantes sur le programme nucléaire du pays. Le conseil de sécurité a le pouvoir dimposer des sanctions.
LIran affiche lintention de résister aux pressions internationales, insistant sur le fait quil a le droit davoir de la technologie nucléaire civile. Il rejette les accusations américaines et européennes comme quoi il cherche à développer des armes atomiques.
Dimanche, lIran a dit que la proposition de compromis avec Moscou sur son programme nucléaire nétait « plus au programme » après le transfert du dossier au Conseil de Sécurité.
Mais le porte-parole du ministère des affaires étrangères Hamid Reza Assefi a dit que son pays était toujours ouvert aux négociations avec la Russie, tant que le droit de lIran à mener des recherches sur le combustible nucléaire sur son propre sol était reconnu.
La Russie avait cherché à persuader lIran de déplacer son programme denrichissement sur le territoire russe, ce qui permettrait un contrôle international plus étroit.