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Iran : Davantage de pressions et de tortures en prison sur les sympathisants de l’OMPI

CNRI – Le régime inhumain des mollahs a intensifié pressions et tortures physiques comme psychologiques sur les prisonniers politiques sympathisants de l’Ompi.

Zahra Mansouri, âgée de 60 ans, sympathisante de l’Ompi, détenue politique incarcérée à Evine, qui venait juste de subir une intervention chirurgicale difficile, est gravement en danger car elle est menacée d’être privée de soins. Ses bourreaux l’empêchent de prendre les médicaments vitaux prescrits contre ses crises d’épilepsie. Parente d’Achrafiens, Zahra Mansouri a été condamnée à deux ans de prison ferme et cinq ans avec sursis pour “atteinte à la sécurité nationale”.
 
Le 26 novembre, son frère Mohammad Ali Mansouri a été transféré pieds et poings entravés de chaines de la prison de Gohardacht (dans la ville de Karadj) au tribunal de la révolution des mollahs à Téhéran sous prétexte d’une amende de 1.500.000 rials. Ses gardiens lui ont fait subir une fouille humiliante et l’ont forcé à porter des hardes crasseuses de prisonnier pouvant lui transmettre toutes sortes de maladies.

Mohammad Ali Mansouri, prisonnier politique dans les années 1980 et parents de membres de l’Ompi à Achraf, a été arrêté en septembre 2007 uniquement pour avoir assisté à une cérémonie à la mémoire des 30.000 prisonniers politiques massacrés en 1988. Accusé de relations avec l’Ompi, il a été condamné à 17 ans de prison et exilé à Gohardacht, et à une amende de 1.500.000 rials. Il a passé les cinq dernières années sous la torture et les tourments dans plusieurs prisons, comme la section 209 d’Evine, l’isolement cellulaire de la section 1 de Gohardacht connu sous le nom du chenil, et la salle 12 de la section 4 de Gohardacht.

Le détenu politique Mohammad Banazadeh Amirkhizi, atteint d’un cancer, après avoir vu son rendez-vous médical repoussé pendant longtemps, a été transféré à l’hôpital de manière humiliante en uniforme de prisonnier pieds et poings enchainés. Pour accroître la pression sur cet homme de 66 ans, ils avaient même refusé de lui enlever les chaines des pieds à l’hôpital et lui ont fait subir des inspections humiliantes à son départ et à son retour d’hôpital.

M. Banazadeh qui est un commerçant de renom de Téhéran a été arrêté en décembre 2009 juste pour avoir parlé au téléphone avec sa fille à Achraf et condamné à 5 ans de prison. Trois membres de sa famille ont été exécutés dans les années 1980 pour leur soutien à l’Ompi. Sa mère, son épouse et deux de ses frères cadets ont été emprisonnés et torturés pour avoir visité le camp d’Achraf.

Sa sœur, Kobra Banazadeh, 58 ans, a aussi été arrêtée pour la même raison et condamnée à 5 ans de prison. Elle se trouve actuellement dans la section des femmes d’Evine. Elle a perdu un œil sous la torture et elle est sur le point de perdre l’autre parce qu’elle est privée de soins.

La Résistance iranienne met en garde contre la montée des pressions et des humiliations visant les prisonniers politiques sympathisants de l’Ompi et parents d’Achrafiens. Elle appelle tous les organes de défense des droits humains, spécialement le Haut-commissaire des droits de l’homme de l’ONU et les rapporteurs spéciaux sur les détentions arbitraires et la torture et celui des droits de l’homme en Iran à envoyer une mission en Iran pour enquêter sur la situation dans les centres de détention, en particuliers sur la situation des prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 novembre 2012