En route vers une République démocratique
Les femmes iraniennes ouvrent la voie
Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, la conférence intitulée « Le leadership des femmes garantit la démocratie et l’égalité ». Cet événement rassemble un éventail de femmes dirigeantes influentes du monde entier qui aborderont le rôle essentiel que jouent les femmes dans la promotion de la démocratie et de l’égalité. La conférence se concentre sur la révolution iranienne en cours et sur le leadership des femmes pour façonner l’avenir du pays.
CETTE PAGE SERA MISE À JOUR EN FONCTION DE L’ÉVOLUTION DE LA CONFÉRENCE.
Azadeh Zabeti
Mesdames et Messieurs, depuis près de six mois maintenant, l’Iran est le théâtre d’un soulèvement national pour la liberté et la démocratie, un soulèvement dont nous sommes fiers de dire qu’il a été mené par des femmes.
Les femmes d’Iran ont payé un prix exceptionnellement élevé pour cette Résistance. Au cours de ces années de résistance, des milliers de prisonniers politiques ont été torturés et, bien sûr, exécutés. Au cours du soulèvement actuel, déclenché par l’horrible assassinat en détention de Mahsa Amini, le monde a été stupéfait par le courage et la bravoure dont ont fait preuve les femmes et les jeunes iraniens qui se sont opposés aux forces brutales et répressives de l’État.
Le monde a été stupéfait, et les mollahs ont certainement été pris au dépourvu. Mais comme l’a dit Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, il y a de nombreuses années, les mollahs seront renversés par les femmes, une force qu’ils n’ont jamais prise en compte.
Le soulèvement en Iran n’est pas un mouvement de libération des femmes. Les femmes ne demandent rien à ce régime. Au contraire, elles savent trop bien, comme tous les Iraniens épris de liberté, que leur véritable émancipation, la démocratie et la liberté ne seront atteintes que par le renversement de ce régime dans sa totalité. Les femmes, les hommes et les jeunes d’Iran ont explicitement rejeté toute forme de dictature en Iran. Le slogan scandé sur toute l’étendue de notre patrie en est la preuve. Et ce slogan est : pas de Shah, pas de mollahs, liberté et égalité pour tous.
Mitra Bigham
Le soulèvement pour la liberté et la démocratie a été mené par les femmes et les jeunes. Ce rôle n’est pas quelque chose de nouveau. C’est peut-être quelque chose qui vient de 40 ans de luttes contre la dictature misogyne qui a légalisé toutes les formes de violence possible contre les femmes et a créé un système de ségrégation sexuelle. Les femmes en Iran en ont payé le prix, avec des milliers de personnes torturées et exécutées.
Sarvnaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du CNRI
En raison de 43 ans d’oppression, les femmes iraniennes ont occupé un rôle de premier plan dans la lutte contre le régime. Les femmes iraniennes ont une longue histoire de lutte contre le régime dictatorial.
Après le renversement du régime dictatorial du Shah, des centaines de milliers de femmes dirigées par l’OMPI ont commencé à dénoncer les politiques répressives du régime des mollahs. Malgré le harcèlement dont elles ont fait l’objet, les femmes ont participé activement à toutes les réunions, à tous les rassemblements et à toutes les campagnes politiques et électorales de la Résistance pendant deux ans et demi. En juin 1981, lorsque Khomeini a ordonné l’assassinat et l’annihilation de tous les membres de l’OMPI et autres groupes politiques, de nombreuses femmes ont été arrêtées aux côtés des hommes et emprisonnées.
Pour l’OMPI, qui était engagée dans la lutte contre le régime misogyne des mollahs, il était clair que sans le rôle, l’autonomisation et la promotion des femmes pour lesquels elles étaient pleinement qualifiées, il aurait été impossible de renverser le régime des mollahs et d’établir la démocratie.
C’est dans cette optique que la question des femmes et l’approche du mouvement de Résistance concernant la position des femmes au sein de l’organisation sont devenues fondamentales. Ils étaient convaincus que la lutte contre la dictature théocratique était la clé pour obtenir une véritable égalité pour les femmes. Nous avons transformé la question de l’égalité de simples mots et slogans en une réalité et cela a été possible parce que nous avons lié la lutte pour les droits des femmes à la lutte contre la théocratie au pouvoir.
Elles sont fermement convaincues que les revendications politiques de notre peuple ne peuvent être réalisées sans renverser ce régime et que la défense des droits, la défense des droits des femmes, exige une détermination et un engagement envers cet objectif.
Dans notre résistance contre les politiques misogynes du régime des mollahs, le rôle prépondérant et impressionnant des femmes dans le soulèvement est le résultat de cette lutte de 44 ans. Naturellement, le rôle indispensable de Mme Radjavi, la présidente élue du CNRI, dans la réalisation de l’égalité et de l’autonomisation de toutes les femmes est remarquable.
Discours dans une conférence marquant la Journée internationale des femmes – « Le leadership des femmes garantit la démocratie et l’égalité »#InternationalWomensDay#WomenForce4Change #IWD2023 #WeCanAndMust
https://t.co/oM8AGlj8V2— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) March 4, 2023

Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche
Cette année a été une année mémorable en Iran. C’est une année de manifestations sans précédent, déclenchées initialement par le meurtre barbare de Marsha Amini, assassinée simplement parce qu’elle était une femme. Ce ne sont pas seulement les femmes qui manifestent et qui sont les cibles de ce régime. Il y a aussi les écolières. Les filles qui vont à l’école sont littéralement empoisonnées dans tout l’Iran.
Il y a, depuis des décennies, une organisation et un groupe qui combattent le régime. Et c’est, bien sûr, l’OMPI. Et il est dirigé par une femme. Maryam Radjavi est à la tête de cette organisation depuis des décennies. Et c’est quelqu’un qui s’est opposé sans crainte au régime de Téhéran.
Mais ce n’est pas seulement Mme Radjavi qui a été un leader. Elle est la première à dire qu’elle n’est pas seulement une personne, une femme, mais qu’elle a derrière elle des dizaines, des centaines, des milliers de femmes qui font partie de cette Résistance.
Je pense que Mme Radjavi a dit très clairement que ce que les femmes d’Iran veulent, c’est la liberté et la démocratie, le droit de contrôler leur propre vie.
Et Mme Radjavi a dit que ce n’est pas simplement le droit des femmes de se voiler ou de ne pas se voiler, le droit des femmes de faire des choix concernant leur vie personnelle – c’est le droit des gens d’être en mesure de choisir leurs propres dirigeants.
Et elle a élaboré, comme vous l’avez vu, un plan en dix points qui est un modèle pour le type de gouvernement, le type d’avenir pour le peuple iranien pour lequel elle a travaillé, et qui comprend non seulement le droit de choisir ses propres dirigeants, mais aussi le droit à un système judiciaire indépendant, le droit à une presse libre, le droit à la non-discrimination et le droit de pouvoir pratiquer son culte.
Certains ont suggéré qu’il serait peut-être bon de revenir à l’ancienne machine. Au régime du Shah. Eh bien, je suis ici pour vous dire que le peuple iranien ne veut pas de cela. Il ne veut pas être dirigé par des dictateurs, quel que soit leur nom.
En fin de compte, ce n’est pas une personne ou même une organisation qui décidera de l’avenir de l’Iran. L’avenir de l’Iran sera décidé par le peuple iranien.
Je pense qu’il est important de comprendre que toute société peut être jugée par la façon dont elle traite ses femmes et qu’il ne peut y avoir de gouvernement – quelle que soit la couleur politique de ce gouvernement – qui traite la moitié de la population non seulement comme des citoyens de seconde zone, mais aussi comme des êtres non humains.
Il est si important pour nous aujourd’hui de penser à la manière dont ce changement va se produire, et il va se produire grâce aux personnes que nous avons vues dans les rues de Téhéran et dans d’autres villes d’Iran. Imaginez le courage qu’il faut pour être capable de projeter l’image de Maryam Radjavi sur la façade d’un bâtiment. C’est le genre de courage qui a toujours conduit à des révolutions. C’est toujours le genre de courage qu’il faut pour pouvoir réaliser le genre d’avenir que le peuple d’Iran mérite.
Avant de conclure, je voudrais dire un mot de la décision de la Cour belge qui a été rendue. Elle a été rendue presque ironiquement, à la veille de ce grand rassemblement ici à Bruxelles. Cette décision stipule qu’il existe un traité entre le gouvernement belge et l’Iran, selon lequel les prisonniers sont remis au gouvernement, mais que les victimes de ceux qui ont été victimes de crimes ont le droit d’être entendues. Eh bien, je suis ici pour vous dire, en tant qu’une des parties civiles dans l’affaire qui a été portée devant la Haute Cour ici en Belgique, que nous serons entendus. Nos voix seront entendues. Et nous disons non au retour d’un homme qui fait partie du gouvernement, qui a tenté de tuer des milliers de personnes.
Si l’Iran est récompensé en prenant des otages afin d’essayer d’utiliser des personnes innocentes pour pouvoir reprendre ses propres terroristes payés, il ne sera qu’encouragé à recommencer. Ils seront encouragés à en faire plus.
Nous avons vu presque six mois de manifestations en Iran. Mais il faudra plus que de simples manifestations. Pour pouvoir renverser ce régime, le peuple doit se soulever. Il doit se débarrasser des dirigeants théocratiques qui dirigent ce pays depuis tant d’années. Ils doivent dire non à la théocratie. Ils doivent dire oui à la démocratie. Il doit dire oui à la direction d’une organisation comme le CNRI, comme sa dirigeante, Maryam Radjavi, qui veut apporter la liberté et la justice au peuple iranien.

Discours dans une conférence marquant la Journée internationale des femmes
Chères amies, chères sœurs,
Nous célébrons la Journée internationale des femmes avec nos salutations les plus ferventes aux femmes d’avant-garde qui sont aux commandes et en première ligne du soulèvement en Iran et aux filles courageuses des unités de résistance.
Nous rendons hommage aux 83 femmes tombées martyres lors du soulèvement, de la première d’entre elles Mahsa Amini à la dernière, Zarbibi Ismailzehi à Zahedan.
Nous adressons nos salutations sans fin à toutes les femmes insurgées qui ont payé et paient le prix de la révolution démocratique iranienne en endurant énormément de souffrances et de tortures. Celles qui ont été arrêtées et torturées et victimes d’agressions vicieuses, celles qui ont perdu la vue, et celles qui ont été tuées sous la torture.
Nous saluons aussi les femmes d’avant-garde qui, génération après génération, pendant plus de quatre décennies, ont porté le flambeau de la lutte et de la résistance contre la dictature religieuse. Elles ont été exécutées ou tuées sous la torture par milliers.
Elles sont les porte-drapeaux de la révolution démocratique en Iran.
Oui, voilà la véritable image des femmes iraniennes : combattives et insurgées, qui sacrifient leur vie pour sauver un peuple enchainé.
Aujourd’hui, en premier lieu, en raison des empoisonnements à la chaine des écolières dans diverses villes d’Iran, nous partageons la douleur des victimes et de leurs parents, et saluons leur résistance et leur protestation contre ce régime criminel.
Ces empoisonnements, qui durent depuis trois mois, ne laissent aucun doute sur le fait qu’ils sont organisés et commandités. Le QG de Khamenei est en train de se venger des filles qui ont joué un rôle déterminant ces derniers mois dans le soulèvement en Iran. Il cherche à les terroriser.
Une fois de plus, j’appelle les Nations Unies et en particulier les organes compétents comme l’UNICEF et la rapporteuse spéciale sur la violence à l’égard des femmes à enquêter et à réagir avec fermeté.
La femme iranienne, cauchemar sans fin de Khamenei
Mes chères sœurs,
Cette année, la Journée internationale des femmes a gagné un éclat et une crédibilité particuliers grâce à la montée en puissance et à l’héroïsme des Iraniennes lors du soulèvement pour renverser le régime des mollahs.
De ce point de vue, cette année est différente de toutes les précédentes. Parce qu’elle a révélé une grande vérité, qui est le rôle particulier des femmes pour déterminer le destin de la société. Il y a un siècle, les femmes voulaient le droit de vote, aujourd’hui, elles veulent changer le monde.
Changer le monde de la barbarie et de la discrimination en un monde de liberté, de justice et d’égalité.
Une révolution se déroule en Iran qui inclut tout le camp du peuple contre le régime liberticide et féminicide des mollahs. Il s’agit d’un soulèvement national qui rejette dans son ensemble les pouvoirs actuel et passé et qui a décidé d’instaurer une république démocratique.
Les femmes insurgées d’Iran sont devenues le cauchemar sans fin de Khamenei en raison de leur bravoure.
Dans le soulèvement actuel, les étudiantes étaient dans la plupart des cas en première ligne des protestations dans 204 universités. Sur 1776 écoles dont les élèves ont rejoint le soulèvement, 1186 étaient des établissements de filles.
Le soulèvement et l’héroïsme des femmes iraniennes ont ébahi le monde.
Jusqu’à hier, le rôle des femmes exécutées dans les prisons d’Evine et de Gohardacht, et dans plus d’une centaine de centres de torture de Khomeiny et le rôle des femmes fusillées en 1981, ou des filles qui ont même refusé de dire leur nom et ont été passées par les armes le 20 juin de la même année, a été gardé sous silence.
Le rôle des femmes qui se sont organisées pour la première fois dans l’histoire de l’Iran dans les unités de l’Armée de libération nationale iranienne a été délibérément occulté.
La politique de complaisance avec les mollahs n’a laissé aucune place pour prêter attention à la photo de la commandante Sara suspendue par les pieds à un arbre dans les montagnes de l’ouest de l’Iran avec un poignard des pasdarans planté dans le cœur (en juillet 1988).
Ce sont les terribles photos de trois femmes des Moudjahidine du peuple qui se sont immolées par le feu : Sedigheh Mojaveri et Neda Hassani, qui ont perdu la vie, et Marzieh Babkhani, qui a survécu et se trouve ici après des dizaines d’opérations.
Des femmes qui après la rafle du 17 juin 2003, n’ont trouvé aucune autre issue que de s’immoler pour dénoncer le complot des mollahs en France, notamment des soi-disant réformateurs.
Oui, si ces choses sur les femmes d’Iran ont été enterrées dans la nuit profonde du silence et de la complaisance pendant des années, désormais, heureusement, le monde a ouvert les yeux sur elles.
À tel point que la ministre des Affaires étrangères du Canada a dit à juste titre le 26 octobre dans une conférence avec des consœurs : « Nous voyons notre humanité en elles [les femmes iraniennes] », et un hebdomadaire français dans son éditorial du 22 novembre dernier parle « d’un soulèvement inspiré par des femmes au courage inouï ».
Oui, ce courage que vous voyez, ces flammes de liberté et d’égalité qui inspirent le monde, peuvent être suivies d’orages. Et nous verrons le jour où les Iraniennes insurgées renverseront la dictature religieuse.
Les femmes insurgées suivant le chemin des femmes d’avant-garde, ont présenté une nouvelle interprétation de la vie.
Nasrine Qaderi, originaire de Marivan dans le Kurdistan d’Iran, doctorante en philosophie, écrivait avant sa mort : « Ne nous faites pas redouter la mort, nous l’avons vécue. »
Parmi certaines tuées sous la torture on peut citer Atefeh Noami à Karadj ou Aïda Rostami, une médecin courageuse qui soignait les manifestants blessés à Téhéran.
Annegret Kramp-Karrenbauer, ancienne ministre allemande de la Défense (2019-2021)
Les images en provenance d’Iran me rendent humble. Je me demande si j’aurais le pouvoir de descendre dans la rue, de laisser mes enfants aller se battre contre le régime. Cette force, notamment chez les femmes en Iran, est un signe d’humanisme et d’esprit de décision qui dépasse largement les frontières de l’Iran. Vous êtes une inspiration pour le monde entier.
Nous pouvons faire tout notre possible pour témoigner notre soutien au peuple iranien et lui dire qu’il n’est pas seul. Nous sommes avec vous.
Chaque être humain a le droit de décider de sa vie. C’est inaliénable. Le régime est meurtrier et soutient le terrorisme et l’intégrisme. Il ne peut pas vivre en paix avec ses voisins. Il abuse au nom de Dieu. Il est faible. Il a tellement peur qu’il met ses jeunes en prison et les empoisonne. Ce régime doit tomber, et vous vous battez pour cela.
Il s’agit de l’Iran qui peut être bien plus que ce qu’il a été pendant des décennies. Il ne s’agit pas de remplacer une dictature par une autre. L’Iran peut être un exemple de paix, de liberté et de démocratie. C’est dans notre intérêt. Et c’est pourquoi nous sommes réunis ici aujourd’hui.
La communauté internationale doit se lever. C’est notre combat. Nous devons nous tenir à leurs côtés. Les dictateurs ne comprennent pas la complaisance. Ils ne comprennent qu’une seule réponse : Non, non, non !
C’est pourquoi nous sommes ici. À l’approche de la Journée internationale de la femme, nous sommes ici pour dire non à un régime qui détruit son propre avenir, un régime qui ne croit pas en la paix, et un régime qui craint que les gens décident de leur propre politique. Nous voulons dire oui à un Iran libre, un Iran démocratique, et à une politique internationale qui soutient le peuple iranien non seulement en paroles mais aussi en actes.
Dominique Attias, Présidente de la Fédération des barreaux européens
Maryam Radjavi l’a dit : Nous pouvons-nous unir, nous devons !
Iraniennes, 40 années de sang versé vous donne le droit de vous révolter. Une longue histoire de souffrances et de luttes. 40 années d’oppression, de tortures, d’invisibilisation. Vous êtes la puissance oubliée du monde. Aujourd’hui, les Iraniennes sont à la pointe du combat. Il ne faut pas croire que les Iraniennes se sont réveillées il y a six mois seulement. Maryam Radjavi vous l’a dit, ce qui se passe actuellement est le révélateur d’un long et douloureux combat mené par les femmes d’Iran, de toutes âges, de toutes régions. Elles se sont passées génération après génération le flambeau de la lutte. Maintenant, soutenus par de jeunes Iraniens courageux qui eux aussi aspirent à la liberté, elles viennent dire : ça suffit, ça suffit ; Ni Shah, ni mollahs !
Elles réclament la liberté, la démocratie pour elles et pour leur peuple. Elles ne veut plus, comme l’a dit Maryam Radjavi, de lois de la charia imposée par les mollahs, de la ségrégation, de l’apartheid. Elles ne veulent plus des humiliations pour elles et leurs filles. Elles rejettent la dictature brutale d’Ali Khamenei et de tous les loyalistes. Elles veulent le renversement de la totalité du régime ; pas des mesurettes destinées à les calmer.
Justice, égalité des droits et libertés pour les femmes d’Iran ! Elles crient haut et fort : à bas le tyran, qu’il soit chah ou mollah.
Ces mollahs sanguinaire, dans les premiers mois qui avaient suivi la révolution de 1979, avaient cherché à imposer le port du voile obligatoire. Avec leur propre slogan : le voile ou un coup sur la tête !
Fini ces diktats, les Iraniennes doivent être libres de choisir leur vêtement, y compris ou non le port du voile. A bas la loi sur le port du voile obligatoire ! A bas toutes ces lois qui violent les droits des femmes, qui les jugent et les asservirent. Des lois faites par les hommes qui considèrent que les femmes sont des objets de propriété, leur propriété. Ces femmes vous crient : Liberté ! Quel que soit le prix à payer.
Et aujourd’hui encore, elles paient le prix fort. On ne compte plus les arrestations, les disparitions, les tortures et pire encore, sans jamais briser leur volonté de faire. Ils s’attaquent aux femmes de tout âge, même aux filles. Ils cherchent à les empoisonner pour les empêcher d’avoir accès à l’éducation, pour stopper la révolte. A bas ces monstres !
La révolution des femmes est en marche et rien, ni personne, ne l’arrêtera malgré la répression féroce de ces fous sanguinaires. Elles forcent notre admiration. Voilà pourquoi nous sommes à leurs côtés, comme vous l’avez dit. Femmes d’Europe et femmes du monde. Nous sommes ici, dans cette ville de Bruxelles, ville cœur des institutions européennes, pour interpeller la Commission européenne : cessez de pactiser avec le diable ! Les Iraniennes l’ont rencontré le diable ! Otages elles-mêmes, tant de fois dans leur geôles. Qui mieux qu’elle peuvent comprendre la souffrance des otages étrangers et de leurs familles. En libérer un ne changera rien.
Ces mollahs perfides doivent s’engager devant les Nations Unies, comme le dit Maryam Radjavi, à cesser leur diplomatie de prise d’otages. Cessez de craindre ce régime qui massacre son peuple. Regardez les Iraniennes qui, mains nus face à leurs armes, n’ont pas peur. Elles n’ont pas peur, elles !
Les pasdaran sont des terroristes. Les parlementaires européens ne s’y sont pas trompés, eux, et l’histoire s’en souviendra. Le peuple iranien ne l’oubliera pas.
Le combat continue et jamais ne cessera. J’ai connu la Résistance iranienne et les femmes du mouvement des Moudjahidine du peuple alors que je dirigeais le barreau de Paris. Je suis avocate et j’ai prêté le serment d’exercer mon métier avec conscience, indépendance et humanité. Les femmes du CNRI sont venus me chercher et m’ont fait découvrir les massacres commis par les mollahs en ce tragique été de 1988. 30 000 personnes assassinées, femmes, enceintes parfois, adolescentes, hommes de tous âges comme maintenant. Et l’Europe n’a pas bougé. Déjà, la jeunesse payait le tribut de son courage au seul motif qu’elle ne voulait pas se rallier à la politique mortifère des mollahs. Déjà, il y a plus de 30 ans, les Iraniennes ont payé de leur vie avec leurs frères, pères, maris…
Le combat continue grâce aux femmes d’Iran. Il continue, quoi que disent les journaux.
J’ai appris à mieux connaître Maryam Radjavi et ses compagnes de combat, que je vois dans la salle et que je salue. J’ai découvert ces femmes, avec efficacité à toute épreuve dirigent le mouvement. J’ai vu des hommes qui les respectent et sont sous leurs ordres. Elles portent le foulard, et moi pas. Et alors ? La bonne affaire ! Nous sommes libres. Nous sommes libres de nos corps et de porter ce que nous voulons comme nous voulons. Stop aux regards ! Stop au dictat masculin !
Maryam Radjavi, une femme toujours souriante, mais inflexible, appelle ses frères et sœurs d’Iran à se soulever. Elle a dédié sa vie à son peuple. Une femme que les mollahs ont voulu plusieurs fois assassiner, mais qui continue inlassablement à avancer. Depuis tant d’années elle réclame pour son peuple et pour les femmes la liberté. La liberté pour les iraniennes de choisir leurs lieux de résidence, leurs professions, leurs études. La liberté de choisir leurs maris, leurs vêtements, de divorcer, d’obtenir la garde de leurs enfants.
Il est impossible de briser l’inégalité sans une mutation profonde. Il faut confier sans la moindre crainte les fonctions de direction aux femmes les plus compétentes. Je vous le dis, Maryam Radjavi, présidente élue… C’est ce qu’a fait le Conseil national de la Résistance iranienne, mais en la mettant à leur tête, en plaçant les femmes les plus compétentes aux postes dirigeants du mouvement. Et les hommes présents, m’a-t-on dit, ont aidé de toutes leurs forces à mettre en place ce nouveau système de hiérarchie.
Un monde machiste et paternaliste a maintenu les Iraniennes sous le joug. Les femmes, enfin, ont pris conscience de leurs capacités. Comme les femmes du CNRI, elles veulent se débarrasser de valeurs obsolètes et rétrogrades en Iran. Grâce à elles, la révolution est désormais en marche. Rien, ni personne, ne l’arrêtera ! Ni Chah, ni mollah !
Accompagnons nos sœurs iraniennes vers la démocratie, elles décideront de choisir. Vive l’Iran libéré, vive les Iraniennes !
.@AttiasDominique: The women of Iran are the forgotten power of the world. Today, Iranian women are leading the struggle. This is the only revealing part of the long struggle by all women in Iran.#IWD2023 #WomenForce4Change https://t.co/GV19QACakC
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023
Latifa Aït Baala, Membre du Parlement de Bruxelles
C’est extrêmement difficile de prendre la parole après Madame Radjavi. Chère Madame Radjavi, je suis très honorée d’être avec vous aujourd’hui, à l’occasion de la journée internationale des femmes.
Permettez-moi de vous dire combien je suis honorée d’être parmi vous aujourd’hui, parmi tant d’amis qui se battent pour la démocratie en Iran et la liberté du peuple iranien. Dans toute démocratie, le peuple est souverain ! Cette souveraineté est aujourd’hui confisquée aux Iraniens par le régime des Mollah.
Je m’adresse aujourd’hui à vous après avoir participé de nombreuses campagnes organisées par la résistance iranienne pour la liberté et la démocratie. Force est de constater que quelque chose a changé et que le combat mérite plus que jamais d’être mené et accentué.
Oui, ce vent de démocratie qui souffle sur l’Iran m’encourage et nous encourage à continuer la pression. Les Iraniens avec les soutiens amis, ont parcouru un si long chemin mais l’objectif d’une libération de l’Iran de la tyrannie des théocrates semble proche.
C’est par le combat pour les droits des femmes et les droits humains que l’Iran sera libéré. Depuis plusieurs mois, depuis le début de la révolution populaire suite à l’assassinat par le régime des Mollah de Mahsa Amini plus de 750 morts et exécutions sommaires, 30.000 arrestations arbitraires, etc..
Face à cette violence institutionnelle, le monde est en admiration pour ces femmes et ces filles iraniennes, qui malgré les exactions commises à leur encontre, la répression et les humiliations qu’elles subissent, quand ce n’est pas la mort qui les attend, elles osent se battre pour la liberté et la dignité de tout un peuple.
Ce régime n’a semé qu’horreur et violations des droits humains. Ce régime misogyne a un problème avec plus de la moitié de l’humanité, il a un problème avec les femmes ! Ce régime use de tous les moyens pour les faire taire. Voilà qu’il s’en prend aux écolières contre qui, il utilise l’arme de l’intoxication par gaz. Le voilà qui s’en prend aux nouvelles générations, à la relève, pour s’assurer que les femmes ne puissent prendre leur place dans la société. Si le régime a peur des femmes, les femmes n’ont pas peur de ce régime, qu’elles finiront par vaincre !!
Le combat des femmes iraniennes et de toute la société iranienne ne se limite pas à la question du port obligatoire du hijab obligatoire. Il s’agit d’une lutte pour les libertés et les droits fondamentaux, pour l’égalité des sexes, les droits des minorités, qu’elles soient ethniques ou non, la fin de la violence d’un régime pour l’intégrité physique et morale de tout un peuple.
Depuis la rue, à travers la mobilisation en Iran et les manifestations à travers le monde, le peuple iranien aspire légitimement à un régime démocratique qu’il lui appartient de définir. Il en appelle à une république démocratique et laïque, et rejette aujourd’hui tout l’héritage théocratique et dictatorial.
Ce n’est pas un hasard, si depuis quatre décennies maintenant, les femmes se sont retrouvées dans ce combat aux côtés de Maryam Radjavi, pour son leadership politique dans le mouvement de la résistance iranienne.
En conclusion, je veux exprimer toute ma solidarité avec toutes les femmes et les hommes épris de liberté, qui aspirent à vivre en démocratie dans le respect des droits et des libertés fondamentales. Je le fais au quotidien notamment dans mes activités de parlementaire !
A toutes les femmes, à toutes les sœurs, je vous dis, tenez bon ! Nous sommes à vos côtés.
Soyons donc solidaires avec le peuple iranien, et en particulier ces femmes qui nous montrent la voie.
Élevons nos voix pour la fin de la tyrannie du régime des mollah et l’établissement d’une démocratie fondée sur la séparation des pouvoirs.
Engageons-nous à soutenir la lutte du peuple iranien jusqu’au jour où ils pourront enfin jouir des libertés et droits humains fondamentaux que nous tenons souvent pour acquis.
Ensemble nous pouvons faire la différence.
Ensemble, nous pouvons contribuer à apporter le changement dont le peuple iranien a désespérément besoin.
Ensemble, oeuvrons pour un monde meilleur débarrassé des dictatures et du gouvernement des mollah dont le peuple ne veut plus !
Le 12 février 1979, les Iraniennes et Iraniens se soulevaient contre la dictature du chah. Aujourd’hui le peuple se soulève contre la dictature islamique en Iran. Ce régime le plus misogyne du monde sera renversée par les femmes ! Des femmes totalement libres de leurs choix. Vive les femmes, vive les iraniennes et les Iraniens épris de liberté. Force à toute et toutes pour ce combat pour la dignité !
.@LatifaAitBaala: #Iran regime has killed 750 people without reason & arrested 30,000 people without a warrant. Even going through these difficult times, the women of Iran keep on fighting not only for themselves but for all the people of Iran. #IWD2023https://t.co/Mlb9sHfnT4
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023
Prof. Yakın Ertürk, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la violence à l’égard des femmes (2003-2006)
J’ai été le témoin direct de la façon dont la subordination sexiste et les lois et attitudes misogynes ont été tissées dans la fibre de la République islamique, ce qui constitue l’un de ses traits les plus distinctifs.
Depuis 1979, le hijab en est venu à symboliser la relation entre la résistance des femmes d’une part, et la politique de genre des mollahs d’autre part.
Malgré les innombrables tentatives de l’État islamique de remonter le temps, les relations entre les sexes ont continué à évoluer au fil des ans. L’Iran d’aujourd’hui n’est pas ce qu’il était en 1979. Aujourd’hui, l’Iran est fortement urbanisé.
Les femmes iraniennes ont une longue histoire de résilience et de lutte pour s’émanciper des interdictions imposées par la loi et des pratiques misogynes. Par conséquent, les manifestations d’aujourd’hui sont en quelque sorte l’aboutissement de près de deux siècles de lutte pour les droits civils. Les femmes ont fait preuve d’une forte volonté de résistance dans leur vie quotidienne et ont fait partie de chaque grande manifestation depuis le début de la République islamique.
Les manifestations de 2022 semblent être différentes des précédentes. Les analystes s’accordent à dire qu’il y a eu un changement de paradigme pour réclamer la vie d’un régime qui a colonisé les vies et détourné l’avenir du pays pendant plus de 40 ans. Les femmes sont les principaux acteurs de la récente manifestation, mais elles ont été rejointes par la classe moyenne urbaine, la classe moyenne, les habitants pauvres des bidonvilles, et des personnes de différentes géographies et identités ethniques et religieuses.
Les femmes iraniennes sont désormais reconnues, sans aucun doute par tout le monde, comme une force de transformation, non seulement en Iran mais aussi dans le monde entier.
Les récentes manifestations ont montré très clairement que la question de la femme est un site stratégique et que les femmes sont des acteurs stratégiques dans la lutte pour le changement en Iran. Le changement ne peut se faire sans les femmes iraniennes.
Le régime ne restera sans doute pas inactif face à cette prise de conscience, et il fera tout son possible pour supprimer ce pouvoir, comme l’ont montré les manifestations qui ont fait des centaines de victimes, dont plus de 60 femmes au cours des trois derniers mois.
Des centaines d’écolières ont été hospitalisées à la suite d’empoisonnements dans au moins 52 écoles de dix provinces du pays. Bien que cela soit démenti par les autorités, beaucoup pensent qu’il s’agit d’une tentative délibérée de forcer la fermeture des écoles de filles. Les familles qui s’inquiètent à juste titre pour la vie de leurs enfants pourraient être enclines à retirer leurs filles de l’école. Ce sera la fin du rêve d’éducation des femmes, car si l’on refuse aux filles l’accès à l’enseignement élémentaire et secondaire, il n’y aura plus d’autres possibilités d’éducation.
La lutte des femmes en Iran est pertinente et est la cause de la lutte des femmes dans le monde. L’égalité des sexes est une préoccupation mondiale.
Kathleen Depoorter, membre du Parlement belge :
Il y a plus de 50 organisations qui se battent pour les droits des femmes. Nous ne pourrions pas faire cela ici en Belgique. Vous pouvez le faire. C’est formidable que vous ayez eu le courage d’organiser tout cela.
Aujourd’hui, nous devrions célébrer les droits des femmes. Mais au lieu de cela, nous nous battons pour les droits fondamentaux des femmes en Iran. Et nous devrions nous lever et continuer, et ne jamais abandonner. La raison pour laquelle je suis ici avec vous et avec toutes ces femmes courageuses en Iran qui ont pris part à l’insurrection est que je crois vraiment en la justice de votre cause, de notre cause, de la cause des femmes.
En tant que politicienne, il est de ma mission de soutenir chaque organisation et chaque être humain qui favorise les droits des femmes dans le monde entier.
Les femmes et les filles iraniennes ont joué un rôle de premier plan dans ce mouvement contre le régime oppressif et sexiste. Et ce régime persiste depuis 44 ans. C’est trop long. Lorsqu’une jeune femme ou une jeune fille perd la vie à cause d’une mèche de cheveux exposée, nous sommes indignés. Nous ne pouvons pas soutenir cela. Nous ne le tolérerons jamais. Les femmes sont empêchées d’accéder aux postes de direction politique dans le pays. La discrimination contre les femmes est totalement instituée et institutionnalisée.
L’égalité des droits entre les hommes et les femmes. C’est ce que veut le citoyen iranien. Tout le monde a le droit de choisir qui est son leader politique, qui est celui qui se battra pour ses droits, et qui se tiendra debout pour ses droits. Et voici Maryam Rajavi, bien sûr.
Lorsque j’ai entendu récemment qu’il y avait une vague d’empoisonnement de jeunes filles à l’aide de gaz toxiques, j’étais vraiment choquée. Nous devrions, dans toutes les circonstances, empêcher les parents de laisser sortir leurs filles de la maison par peur. L’éducation est extrêmement importante.
La force des protestataires iraniens m’admire. J’admire vraiment votre force parce que vous risquez littéralement votre vie pour obtenir les droits que vous méritez, des droits fondamentaux.
Je voudrais exprimer mon profond respect à toutes les familles de ceux qui ont perdu la vie pour un avenir meilleur pour les autres. En cette Journée internationale de la femme, je veux vraiment vous honorer, ainsi que toutes les femmes iraniennes courageuses qui ont joué un rôle important dans l’insurrection.
Mais je veux aussi honorer le Conseil national de la résistance d’Iran. Parce que oui, avec la moitié de ses membres étant des femmes et responsables de nombreux de ses comités, vous vous battez pour la liberté et l’égalité.
.@KDepoorterMP: Today, We are fighting for women's fundamental rights in Iran. We should stand up, continue, & never give up. I stand here & and with all these brave women in Iran because I believe in the justice of your cause.#IWD2023 #WomenForce4Changehttps://t.co/89LN644cEq
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023
Et puis je reviens à Mme Radjavi. Quel modèle elle est. Quelle femme. Elle prouve vraiment ce qu’est le leadership féminin. Elle emmène vraiment ces femmes là où elles doivent aller pour être des leaders politiques et prendre notre avenir en main.
C’est une lutte de quatre décennies que vous menez depuis toutes ces années. Et si vous vous battez pour la liberté, l’égalité et la démocratie, cela a été renforcé et guidé par le leadership distingué de Mme Radjavi. Et je l’applaudis vraiment.
Les citoyens iraniens, femmes, filles, hommes et garçons ont continué à se lever et à se battre pour leurs droits. Et ils nous inspirent tous dans le monde entier par leur courage et leur résilience. Et nous n’entendons pas suffisamment les politiciens internationaux en parler. Nous devrions les soutenir davantage.
Aujourd’hui, les yeux du monde sont tournés vers vous tous, ici, partout et en Iran. Et vous méritez tout le soutien de la communauté internationale.

.@JudySgroMP: With @Maryam_Rajavi 's ten-point plan, and when she says it and reads it out again, it always reminds me that's a model for the world, not just for Iran. It's a model for the world to follow. #IWD2023 #WomenForce4Changehttps://t.co/DvB3aCnLxO
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023

.@zinatmirhashem2: The NCRI is the democratic alternative to this regime. @Maryam_Rajavi's ten-point plan is guaranteed by women's participation in this movement's leadership. The OIPFG believes in women's participation in this struggle. #IWD2023 https://t.co/cB228D3Kk4
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023

Ms. Maryam Zoljalal, MEK member: With the beginnings of the Iranian people’s just resistance, a generation of MEK women went through fire and blood. This was necessary for the presence of women in the resistance leadership. #WomenForce4Change #IWD2023 https://t.co/LQGkrh1cp4
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023

Ms. Sima Bagherzadeh, MEK member: When I think about the past, present, and future, I am honored to be a member of the MEK. This generation is determined to break the dark cycle of dictatorships of the Shah and the mullahs. #WomenForce4Change #IWD2023 https://t.co/JkzcFB0Eq3
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023

.@CandiceBergenMP: As we celebrate the #IWD2023, I can think of no other example of women standing up for women's rights than Iranian women, not only in Iran but Iranian women around the world. #WomenForce4Change https://t.co/bHVcg5Tihz
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023

NCRI Member Fleur Sadoudi: I hail the PMOI members who have been struggling for the freedom of Iran for many years & have stood against the mullahs & their supporters, and Mrs. @Maryam_Rajavi, The flagbearer of the resistance. #IWD2023 #WomenForce4Changehttps://t.co/Bt0cInmU0r
— NCRI-FAC (@iran_policy) March 4, 2023