vendredi, mars 29, 2024
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Les femmes constituent un tiers de la population sans domicile d’Iran

CNRI – Les femmes constituent un tiers de la population sans domicile vivant dans les rues en Iran, d’après un haut responsable du régime iranien. «Notre recherche indique qu’il y a 15 000 personnes dormant dans des cartons dans le pays dont 5 000 sont des femmes », a déclaré samedi Chahindokht Mollavardi. 

Mollavardi, une vice-présidente du cabinet de Hassan Rohani, a fait part de ces propos lors d’un entretien avec l’agence d’information liée au gouvernement ILNA.

Le nombre réel d’Iraniens vivant dans les rues est considérablement plus élevé que les chiffres officiels.

L’année dernière, un directeur adjoint de l’organisation des allocations de la municipalité de Téhéran a estimé que le nombre de personnes vivant dans les rues dans la seule ville de Téhéran devait être de plus de 15 000 dont 2 000 étaient des femmes.

L’organisation avait également déclaré que l’âge moyen de ces femmes sans domicile était de 32 ans.

Fatemeh Danechvar, chef de la commission sociale du conseil municipal de Téhéran, a déclaré en juin que le nombre de femmes enceintes et d’enfants vivant dans les rues dans la ville est en hausse.

Le maire de Téhéran, Mohammad Bagher Qalibaf, a évalué également le nombre de personnes dormant dans des cartons à Téhéran à 15 000.

Les femmes sans domicile et les enfants de rue vivent dans des conditions terribles, survivant dans des immeubles abandonnés, des bidonvilles, des voitures, des parcs et même sur le bitume.

Les enfants de rue vivent quotidiennement de nombreux traumatismes sociaux et psychologiques dans les rues.

Déterminer le nombre d’enfants de rue en Iran est quasiment impossible. Dans un rapport du Département d’Etat américain en 2005, d’après les aveux mêmes du gouvernement iranien, 60 000 enfants de rue ont été recensés en Iran.

De nombreuses organisations des droits des enfants craignent que les chiffres soient considérablement plus élevés, avançant le nombre de 200 000 ou davantage. 55 % de ce nombre sont des enfants de réfugiés afghans.

Les femmes et enfants iraniens pauvres vivent dans de telles circonstances difficiles pendant que seulement une des fondations appartenant au guide suprême du régime a pillé 95 milliards de dollars de la richesse du peuple iranien.