Le caucus du Congrès américain organise une audience sur l’Iran ; une résolution parrainée par 150 législateurs

Washington, D.C. – 26 février 2025 – Le caucus du Congrès américain sur les droits de l’homme et la démocratie en Iran a tenu une audience à laquelle a participé Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne (NCRI), qui a participé virtuellement à la session. L’audience, présidée par les représentants Tom McClintock (R-CA) et Brad Sherman (D-CA), a réuni des législateurs bipartites qui ont exprimé un soutien fort au mouvement pro-démocratie iranien et au plan du CNRI pour un changement de régime.

Dans son témoignage, Maryam Radjavi a déclaré : « Le désir du peuple iranien et la seule solution à la crise iranienne est le renversement du régime par le peuple iranien. » Elle a souligné le rôle des unités de résistance en Iran : « Ces unités de résistance sont les combattants de la liberté de l’Iran et la force motrice du changement. » La présidente élue du CNRI a également rejeté toute idée de réforme au sein du régime clérical : « Les négociations ne sont ni sages, ni intelligentes, ni honorables », citant les propres mots du guide suprême Ali Khamenei pour souligner l’intransigeance du régime.

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Un moment clé de l’audience a été l’introduction de la résolution 166 de la Chambre, co-parrainée par les députés McClintock et Sherman, avec le soutien de plus de 150 législateurs. La résolution réaffirme le soutien à un « Iran démocratique, laïc, pacifique et non nucléaire » et reconnaît « le droit du peuple iranien, des manifestants et des unités de résistance à affronter le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et les forces répressives pour provoquer le changement ».

Mme Radjavi a présenté le plan du CNRI pour une « transition démocratique » en Iran, réaffirmant que « nous ne cherchons pas à prendre le pouvoir, mais à le transférer à ses détenteurs légitimes – le peuple iranien ». Elle a détaillé la feuille de route pour un Iran post-théocratique, y compris la mise en place d’un « gouvernement provisoire pour une durée maximale de six mois, suivi d’ élections libres et équitables pour une Assemblée nationale et constituante ».

Elle a également appelé à des mesures internationales urgentes, notamment « l’application de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » et « le placement de ce régime sous le Chapitre VII de la Charte de l’ONU en raison de ses menaces à la paix et à la sécurité mondiales ».

Le député Tom McClintock a souligné l’urgence de la situation : « Le régime iranien est devenu un paria parmi les nations civilisées du monde et une source suprême de misère, d’injustice et d’oppression pour son propre peuple ». Il a ajouté : « Les événements arrivent à leur paroxysme. Il n’est pas inconcevable que dans les prochaines années, nous célébrions la libération de l’Iran ».

Le député Brad Sherman a fait écho à ces sentiments, réaffirmant son soutien de longue date au mouvement pro-démocratie en Iran. « Le régime sanguinaire qui occupe Téhéran est une menace non seulement pour tout le peuple iranien, mais pour la région et le monde », a averti Sherman. Il a appelé à des mesures américaines plus fortes : « Nous avons besoin d’un gouvernement américain qui soutienne tous les groupes qui œuvrent pour un Iran démocratique. »

La représentante Zoe Lofgren, coprésidente du groupe parlementaire des femmes iraniennes au Congrès, a souligné le rôle des femmes iraniennes dans la résistance. « L’héroïsme du peuple iranien, en particulier des femmes et des jeunes, nous inspire », a-t-elle déclaré. Elle a souligné l’engagement bipartisan du Congrès à soutenir ceux qui luttent pour la liberté en Iran : « Le peuple iranien en quête de liberté doit savoir qu’il a des défenseurs et des amis qui le défendront. »

De même, le représentant Randy Weber a souligné que le régime est vulnérable, appelant la résistance à saisir l’occasion. « L’Iran est de retour sur ses talons. Ils ont perdu leur crédibilité et leur pouvoir. Le moment est venu. » Il a réaffirmé son engagement à soutenir un Iran libre, promettant : « Continuez à vous battre car l’aide est en route. »

Le député Mario Díaz-Balart a condamné avec force le régime iranien, soulignant que son existence continue constituait une menace non seulement pour l’Iran, mais aussi pour la stabilité mondiale. « Un changement de régime en Iran est un service rendu à l’humanité », a-t-il affirmé. Il a souligné que les États-Unis ne doivent pas être ambigus en qualifiant l’Iran d’État paria, soulignant : « Nous ne devons pas avoir honte d’admettre ce que nous savons tous : les mollahs au pouvoir en Iran sont un régime terroriste meurtrier. »

Le député Danny Davis, s’appuyant sur son histoire personnelle d’activiste et de leader afro-américain, a exprimé sa profonde admiration pour la résistance iranienne. « Chaque fois que je vous entends, je suis inspiré », a-t-il déclaré, s’adressant à Radjavi. Il a salué la résilience de la résistance iranienne et sa capacité à maintenir sa lutte : « La lutte, les conflits et la douleur sont les conditions préalables au changement. La façon dont vous combattez l’oppression est vraiment remarquable, sachant qu’à la fin du combat il y aura la liberté et la libération. »

Le représentant Keith Alan Self a souligné le désespoir croissant du régime iranien et les dangers d’une escalade nucléaire. « À un moment donné, la survie du régime sera primordiale. Et quand ce moment viendra, ils pourraient décider de changer cela », a-t-il averti, exprimant sa crainte que l’Iran ne cherche à se doter d’armes nucléaires dans un dernier recours pour sécuriser son règne. Il a appelé à une vigilance continue, déclarant : « Nous devons garder un œil attentif sur cela car lorsque le régime se sentira menacé, sa survie sera primordiale. Et qui sait ce qu’il fera ? »

Le membre du Congrès Lance Gooden a réaffirmé son soutien ferme à la Résistance iranienne et à la vision du CNRI pour un Iran démocratique. « Ce plan en dix points est quelque chose que nous soutenons tous depuis tant d’années. « Et je crois que c’est l’avenir de l’Iran », a-t-il déclaré. Gooden a souligné l’importance d’un soutien durable du Congrès aux aspirations du peuple iranien à la démocratie. « Le peuple américain est à vos côtés », a-t-il affirmé, exhortant ses collègues législateurs à maintenir leur soutien bipartisan au mouvement de libération de l’Iran. « Tant de personnes ont souffert pendant si longtemps, et nous sommes à vos côtés dans ce combat. »

L’audience comprenait également le témoignage du Dr Alejo Vidal Quadras, ancien vice-président du Parlement européen, qui a survécu à une tentative d’assassinat à Madrid – une attaque exécutée par le terrorisme d’État parrainé par le régime iranien. « Cet incident marque une évolution sinistre de l’approche du régime face au terrorisme », a-t-il averti. Vidal Quadras a appelé à la fin de la complaisance occidental : « La politique d’engagement a non seulement échoué, mais a activement porté préjudice à nos intérêts. »

La session s’est terminée avec McClintock renforçant l’engagement du Congrès américain à se tenir aux côtés du peuple iranien, déclarant : « Cette résolution approuve le plan en dix points du CNRI et s’engage à soutenir ce travail jusqu’à ce que l’Iran retrouve sa place légitime parmi les nations libres, prospères et pacifiques du monde. »