« Le paysan préfère la mort à l’humiliation », « Jamais un peuple n’a vu autant d’injustice », « A bas Pezeshkian », « On reprendra notre droit à l’eau, même si on doit y laisser la peau ».
Saluant les agriculteurs qui poursuivent leurs protestations sans prêter attention aux promesses creuses, Madame Maryam Radjavi a déclaré que la cause de cette crise est le détournement des eaux vers les industries militaires et les institutions liées aux gardiens de la révolution. Selon elle, la seule solution à la sécheresse, aux coupures d’électricité et à la catastrophe environnementale est la résistance et le soulèvement.
Les agriculteurs démunis et opprimés d’Ispahan poursuivent leur sit-in et leurs manifestations pour la deuxième semaine consécutive pour réclamer le rétablissement du débit de la rivière Zayandeh Roud. Les agriculteurs des deux régions est et ouest d’Ispahan, dont les cultures sont menacées de destruction par l’absence d’eau, ont protesté à plusieurs reprises depuis la fin mars contre le non-respect de leur droit légal à l’eau, sans obtenir de résultat. Ces manifestations ont parfois été violemment réprimées par les forces spéciales, avec usage de gaz lacrymogènes.
Je salue les agriculteurs courageux et démunis d’Ispahan, qui, au cri de « L’eau de la rivière Zayandeh Roud est notre droit fondamental », poursuivent chaque jour leurs sit-in et protestations, sans prêter attention aux promesses creuses du régime. Ce vendredi, des agriculteurs… pic.twitter.com/5jyV1KIJ8E
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 4 avril 2025
Au cours de leurs mobilisations, les agriculteurs ont scandé des slogans tels que : « Le paysan préfère la mort à l’humiliation », « Jamais un peuple n’a vu autant d’injustice», « L’eau du Zayandeh Roud est notre droit légitime », « A bas Pezeshkian », « Nous n’avons pas vu de justice, mais entendus que des mensonges », « on reprendra notre droit à l’eau, même si on doit y laisser la peau ». Ils ont déclaré qu’ils ne croient plus aux fausses promesses ni aux décisions injustes du régime et de ses agents, et qu’ils ne cesseront leur lutte que lorsqu’ils auront obtenu leurs droits.
Une grande partie de la rivière Zayandeh Roud, longue de plus de 400 kilomètres, est asséchée la majeure partie de l’année, surtout en période de besoin agricole, en raison des prélèvements excessifs, des transferts d’eau vers d’autres bassins au profit du régime et des gardiens de la Révolution, ainsi que de la baisse des précipitations.
Saluant les agriculteurs courageux et démunis d’Ispahan, qui continuent leur sit-in et leurs protestations quotidiennement en ignorant les promesses creuses des agents du régime, Mme Radjavi a rappelé que vendredi, les manifestants en colère ont lancé un avertissement au régime des mollahs : « Si la rivière ne coule pas, Ispahan se soulèvera!»
Elle a souligné que le principal responsable de cette crise est le régime prédateur des mollahs qui utilise toutes les ressources du pays pour assurer la survie de la dictature corrompue, en détournant l’eau vers les industries militaires et les institutions liées aux pasdarans, ruinant ainsi la vie des agriculteurs laborieux.
Elle a conclu que la seule voie pour faire face à la sécheresse, aux coupures d’électricité, à la catastrophe environnementale et aux innombrables malheurs générés par Khamenei et son régime est la résistance et le soulèvement.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 avril 2025