vendredi, mars 29, 2024
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Vague de licenciements sans précédent en Iran

 CNRI – La vague de licenciements des salariés d’entreprises et de divers organes publics et privés depuis le début de la nouvelle année iranienne qui a commencé le 20 mars, ne cesse de s’amplifier. A Téhéran environ 400 salariés de l’entreprise de boissons Sassan ont été licenciés sans la moindre indemnité ni le moindre motif. L’entreprise Metro a mis à la porte 50 de ses salariés qui avaient plus de cinq années d’ancienneté après les fêtes du Nouvel An. 40 cuisiniers de l’entreprise Iran-Khodro avec deux ans d’ancienneté et 30  employés de 5 années d’ancienneté de l’entreprise Titan,  20 employés de l’ensemble résidentiel Pardissan (lié à la famille Larijani) et 40 ouvriers avec dix ans d’ancienneté de l’entreprise Sangar-Karan sur la route de Karadj (banlieue téhéranaise) ont été congédiés.

A Khorramchah, dans le sud-ouest, la société de production de boisson Khorram-Nouch, une des plus grandes dans ce secteur, a fermé mettant à pied tous ses employés. Elle était supervisée par l’office de propagande islamique de Qom, un organe d’exportation du terrorisme du régime.

A Ahwaz, toujours dans le sud-ouest, près de 150 ouvriers de l’usine de tuyaux ont été mis à la porte sans indemnités ni prime de fin d’année, or ils n’avaient pas été payés depuis 15 mois.  Ces dernières semaines,  ils s’étaient rassemblés à plusieurs reprises devant le gouvernorat pour réclamer leur dû, sans jamais obtenir la moindre réponse.

A Tabriz dans le nord-ouest,  49 salariés de l’usine d’allumettes Tavakoli ont été licenciés. Les effectifs ont fondu de 400 à 130 personnes.

A Qazvine, à l’ouest de Téhéran, la majorité des entreprises de la zone industrielle ont fermé. Les salariés de l’usine de céramique Alborz n’ont pas été payés depuis 7 mois et les autorités du gouvernorat refusent de donner la moindre réponse à leurs requêtes.

A Racht au nord de l’Iran, 100 salariés de l’entreprise Iran-Barak ont été mis à pied. 15 employés de l’entrerpsie Parnian-Morgh ont été congédiés à la suite des protestations contre les conditions abominables de travail et les salaires non-versés. Ils étaient obligés de travailler 14 heures par jours sans la moindre prime. Le patron refusaient aussi de les inscrire à l’assurance sociale bien qu’ils travaillaient depuis plus d’un an chez lui.

Une centaine d’ouvriers de l’industrie textile de Kerman dans le sud-est, sont également allés grossir le flot des licenciés.

A l’approche du 1er mai, la Résistance iranienne appelle l’Organisation internationale du Travail et l’ensemble des syndicats de travailleurs et des organes de défense des droits des travailleurs dans le monde, à défendre les droits des ouvriers iraniens et à condamner la politique anti-salariale et répressive du régime des mollahs.

En pillant les richesses nationales, en les gaspillant dans le projet de production d’armes atomiques et dans l’exportation du terrorisme et en remplissant les poches des mollahs et des pasdarans, la dictature religieuse a jeté les salariés et la population iranienne dans la misère. La seule solution pour les travailleurs iraniens, surtout ceux aux prises avec une pauvreté effroyable, passe par le renversement de ce régime inhumain et anti-iranien et l’instauration de la démocratie et de la souveraineté populaire.

Secrétriat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 avril 2010