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Le communiqué de presse de l’ambassade du régime iranien traduit la crainte de la dictature religieuse des conséquences internationales des révélations sur ses activités terroristes

Suite aux récentes révélations sur le complot terroriste du régime clérical contre la Résistance iranienne à Paris en juin 2018, et sur Assadollah Assadi, le diplomate-terroriste du régime qui a menacé les autorités belges de terrorisme, comme l’ont rapporté Reuters et d’autres grands médias européens, dont Le Monde et les quotidiens belges De Standaard, Le Soir et De Morgen, ainsi que le Corriere della Sera d’Italie, l’ambassade du régime iranien a affirmé avec crainte qu’Assadi n’a « fait aucune menace à la Belgique » et que « toute allusion à des représailles faite par les médias est manifestement absurde (…) et vise à torpiller les relations Iran-Europe. »

Selon une dépêche de Reuters du 9 octobre 2020, Assadi, lors d’une réunion avec des responsables de la police belge le 12 mars 2020, a déclaré : « (La Belgique) ne se rend pas compte de ce qui va se passer, en cas de verdict défavorable. (Et que) son affaire est suivie de près par des groupes non déclarés en Iran et dans les pays voisins (…) Assadi a déclaré à la police que des groupes armés en Irak, au Liban, au Yémen et en Syrie, ainsi qu’en Iran, étaient intéressés par l’issue de son affaire et « surveilleraient de loin pour voir si la Belgique les soutiendrait ou non ». »

Le Monde, dans son numéro du 10 octobre, a écrit : « le 20 février, Jaak Raas, patron du service de renseignement, écrivait alors au procureur fédéral que « le projet d’attaque [contre le rassemblement de la résistance] a été conçu au nom de l’Iran, et sous son impulsion ; il ne s’agissait pas d’une initiative personnelle d’Assadi ».

Le journal belge flamand de Morgen, citant le journal De Standard, rapporte le 12 octobre : « Une note du Conseil de sécurité de l’Etat indique que l’attaque a été planifiée et exécutée par le régime iranien et qu’il ne s’agissait donc pas d’une action à titre personnel. De plus, Assadi est connu comme un agent secret des services de renseignements iraniens. »

Le Corriere Della Sera a écrit en Italie le 12 octobre qu’il y avait suffisamment de preuves pour que « Bruxelles ne considère pas cette initiative comme un acte individuel et accuse directement Téhéran ».

Comme la Résistance iranienne l’a souligné à plusieurs reprises, les ambassades et les représentations du régime clérical sont des centres d’espionnage, de planification et de commandement d’opérations terroristes. La fermeture des représentations de ce régime et la poursuite et l’expulsion de ses mercenaires et agents sont essentielles pour préserver la sécurité de ces pays, en particulier pour les réfugiés et les dissidents iraniens.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 14 octobre 2020