CNRI – L’expression de préoccupations concernant l’augmentation des pressions mondiales et régionales dans les médias d’État montre que l’isolation du régime iranien est étouffante. Le 6 mars 2017, le site d’information d’État Aftab a exprimé sa préoccupation concernant les nouvelles positions des États-Unis et des pays de la région contre le régime et a écrit : « Le gouvernement de Trump a adopté une approche agressive.
Il cherche à créer un front uni avec quelques États du Golfe pour nous opposer » pour « gérer ce qu’il appelle l’ingérence dans le Golfe persique, en Syrie, en Irak et au Yémen. »
Le journal affilié à l’État Sahrq a une fois de plus exprimé sa préoccupation le 7 mars 2017, une semaine après le voyage du ministre saoudien des Affaires étrangères en Irak, concernant les conséquences de ce voyage et a écrit : « Les observateurs politiques donnent une grande importance à cette visite. On peut dire que l’échelle des priorités du gouvernement Trump au Moyen-Orient a changé et Riyad a reçu ce message de changement. Adel al-Jubair a récemment déclaré qu’il était prêt à déployer des forces au sol en Syrie pour se battre non seulement contre Daech, mais également pour retenir notre expansion dans la région. La visite d’Adel Al-Jubair à Bagdad, notamment dans le climat actuel, ne peut pas être interprétée comme un évènement naturel dans un contexte de relations bilatérales avec l’Irak. »
Le 7 mars 2017, le site de diplomatie iranienne affilié à l’État, a écrit dans un article une semaine après la visite du président turc dans les États du Golfe : « Le président turc nous insulte ouvertement à Bahreïn. Le ministre turc des Affaires étrangères nous accuse de mener une politique religieuse chiite à la conférence de Munich et nous ignorons… »
Un autre exemple qui a causé du désordre au sein du régime est le blocage de 1,6 milliard de dollars d’actifs gelés du régime sur ordre de la Cour du Luxembourg. À la suite de cette action, le moteur de recherche affilié à l’État appelé Ghatreh a cité le 7 mars 2017 un membre du gouvernement en tant qu’expert dans les affaires internationales comme affirmant : « Déjà, ce que nous attendions après le plan conjoint d’action ne s’est pas encore réalisé. Le succès de certains dans la confiscation d’actifs a laissé la main aux opposants au plan d’action conjoint pour critiquer l’accord sur le nucléaire. » L’expert du gouvernement a ajouté : « Des jugements comme celui-ci vont risquer nos actifs en Europe et même si ce n’est pas une violation claire du plan d’action conjoint, c’est une violation de son esprit. »