CNRI – Pour le 41e anniversaire de la fondation des Moudjahidine du peuple dIran, et au bout de cinq années demprisonnement, M.Valiollah Feiz Mahdavi, membre de ce mouvement a été victime dun crime ignoble des bourreaux du régime des mollahs. M. Feiz Mahdavi, 28 ans, arrêté en 2001, avait été condamné à mort, mais sous la pression internationale, ces derniers mois, sa peine avait été repoussée.
Son avocat, Mohammad Charif, a déclaré à lagence de presse officielle ILNA : « Dimanche, quand je me suis rendu à la sixième branche de la section de lapplication des peines du tribunal de la révolution à Téhéran, on ma annoncé que la peine de mort de mon client navait pas été commuée en peine de prison». Une déclaration qui montre bien que la décision de tuer Valiollah Feiz avait été prise à lavance.
Pour dissimuler ce crime ignoble, le régime des mollahs a annoncé dans un mensonge scandaleux samedi 5 septembre au soir et aujourdhui jeudi 6 septembre, que Valiollah Feiz Mahdavi sest suicidé en se pendant dans les douches de sa section en prison.
Après avoir assassiné Valiollah Feiz Mahdavi, les agents du régime ont effectué une descente violente dans la section 2bis de la prison de Gohardacht où ils ont passé les détenus à tabac pour leur faire accepter une interview télévisée où ils devaient dire quil sétait suicidé. Cependant les prisonniers résistants ont refusé de se prêter à cette mascarade ignoble.
Depuis lexécution de Hodjat Zamani, le jour de la commémoration du 8 février, une date historique de la Résistance iranienne, il y a sept mois, les bourreaux du régime avaient menacé de mort à plusieurs reprises Valiollah Feiz. Cela faisait quelques temps quil était interdit de visite. Les gardiens de la révolution lui avaient dit : « Comme tu ne fais que passer à lextérieur des informations sur la prison, ce nest pas la peine que tu aies des visites. »
Valiollah Feiz Mahdavi, qui avait entamé le 23 août une grève de la faim, avait été transféré le 2 septembre de la section 2bis de la prison de Gohardacht où il se trouvait depuis longtemps. Ce jour-là, le gardien chef de cette section, Maghnian, et le directeur exécutif de la prison Ali Mohammadi, avaient menacé de mort Valiollah.
La Résistance iranienne appelle le secrétaire général de lONU, le Conseil des droits de lhomme et le Haut commissaire aux droits de lhomme et lensemble des organisations de défense des droits humains à condamner ce crime et à tout mettre en uvre rapidement pour sauver la vie des prisonniers politiques. Elle appelle à lenvoi urgent dune mission internationale pour enquêter sur la situation des prisonniers politiques en Iran et comment ce prisonnier a été exécuté 5 ans après son arrestation.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 septembre 2006