jeudi, mars 28, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: NucléaireIran: Le rejet par le régime de la résolution du Conseil de...

Iran: Le rejet par le régime de la résolution du Conseil de Sécurité requiert des sanctions urgentes

ImageCNRI – Aujourd’hui, Ali Laridjani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, a clairement rejeté les demandes internationales de suspension d’enrichissement d’uranium et qualifié la résolution 1696 de l’ONU de levier dans les mains des Etats-Unis pour « exercer des pressions » sur le régime. Il a déclaré que la résolution n’avait pas de “base légale”.  Il a affirmé avec arrogance que « nous n’accepterons  pas suspension, parce que nous n’avons rien fait de mal qu’il nous faille accepter. » 

Il est clair que du point de vue des mullahs, 18 années d’activités nucléaires clandestines en claire violation du TNP ne reviennent pas à tromper la communauté internationale, tout comme l’exécution de 120.000 prisonniers politiques et l’exportation du terrorisme ne sont pas un crime pour le régime non plus.

"Le paquet ne contenait rien. Nous n’en sommes pas responsables. Ceux qui l’ont fait (l’UE) doivent en être tenus responsables", a dit Laridjani à propos du paquet de mesures incitatives. Il a ajouté que dans “un climat où il n’existe pas de confiance, les paquets n’ont pas de sens."

Laridjani a annoncé que “nous développerons la technologie nucléaire au niveau que nous jugerons nécessaire et nous étendrons la technologie nucléaire de l’Iran, y compris les cascades (de centrifugeuses)”. Puis il a lancé avec arrogance : « Nous sommes prêts à négocier.»

Par ailleurs, Hamid-Reza Assefi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du régime, a fustigé l’Union européenne pour le renvoi du dossier nucléaire des mollahs au Conseil de Sécurité, disant que « la résolution est inacceptable sous tous ses aspects et elle n’a pas de crédibilité légale parce qu’elle ne reconnaît pas les droits de l’Iran."

Le président de la Commission des Affaires étrangères du CNRI, Mohammad Mohadessine, a déclaré que “trois mois après que le paquet de mesures incitatives ait été offert par les P5+1 et trois ans après le début des négociations nucléaires de la troïka européenne, le régime a clairement rejeté les concessions et la résolution 1696 de l’ONU pour insister sur la poursuite de l’enrichissement. C’est une politique qui a reçu l’approbation de toutes les factions du régime des mollahs et qui a démontré le bien fondé de la position de la Résistance iranienne comme quoi la politique de complaisance avec ce régime est un échec.”
 
Mohadessine a rappelé que quatre années d’inaction depuis que la Résistance iranienne a révélé pour la première fois les sites clandestins de Natanz et Arak en 2002 ont rapproché les mollahs de la bombe atomique. Il a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter de manière urgente des sanctions globales pétrolières, technologiques, diplomatiques et en armes contre le régime des mollahs.     

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 août 2006