vendredi, mars 29, 2024
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Le nombre de décès dus au coronavirus en Iran atteint au moins 1 800

Le nombre de décès dus au coronavirus en Iran atteint au moins 1 800

Téhéran sur le point d’exploser en raison des victimes du Coronavirus
La dissimulation du régime à Qom a fait de Téhéran, avec ses 9,7 millions d’habitants, un champ de bataille

Le fascisme religieux au pouvoir en Iran, malgré toutes ses dissimulations et ses mensonges, a reconnu aujourd’hui à contrecœur que Téhéran compte le plus grand nombre d’infections au coronavirus et qu’il est devenu l’épicentre de cette maladie. Téhéran est au bord d’une explosion sociale en raison des pertes humaines. Le ministère de la Santé a annoncé ce 6 mars que « dans la pratique, Téhéran devient progressivement le foyer central des infections et de la propagation de la maladie ».

Le régime des mollahs, qui a dissimulé pendant des semaines la situation à Qom et n’a pas mis en quarantaine cette ville qui a de nombreuses interactions avec Téhéran, est non seulement responsable de centaines de décès à Qom, mais a fait aussi de Téhéran et de ses 9,7 millions d’habitants, un terrain propice à la propagation du coronavirus. Il s’agit là d’un autre immense crime contre l’humanité pour lequel les dirigeants du régime et les chefs des pasdarans doivent être traduits en justice. Le nombre de malades décédés dans la province de Téhéran, qui compte 14 millions d’habitants, a dépassé les 400.

Mohammad Reza Najafi, député du régime, a appelé Rohani à mettre Téhéran en quarantaine et a écrit : « ne pas avoir mis Qom en quarantaine a malheureusement eu des résultats dévastateurs (…) Cette question importante (la quarantaine) semble inévitable pour Téhéran également en raison de l’expansion de la maladie et des vacances qui arrivent. Il n’est pas difficile d’imaginer que la négligence entraînera des conséquences irréparables ».

Les Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI/MEK) ont annoncé que le nombre de décès dus au Coronavirus jusqu’à ce 6 mars au soir dépassait les 1 800, sur la base d’informations, de messages et d’appels de compatriotes dans différentes villes et régions du pays. Un nombre considérable de malades sont morts dans les villes de Téhéran, Qom, Racht, Sanandaj, Kamyaran, Agh-Qala, Ali Abad Katol, Gorgan, Khoy, Salmas, Ahwaz, Shahriar, Pakdasht, Shahreza, Ispahan, Machad, Qouchan, Kachan, Massal, Shanderman, Roudsar, Ramsar, Lahijan, Hamedan, Khoramabad, Hashtgerd, Karadj, Shahroud, Parsian et Lordegan.

URGENT - Selon l'OMPI plus de 3300 morts en Iran dont plus de 520 à Qom

Le personnel médical de l’hôpital Imam Hossein de Téhéran affirme que 15 à 20 personnes meurent chaque jour du coronavirus dans cet hôpital. À Racht, la situation est très catastrophique, et les défunts sont enterrés pendant la nuit dans des fosses communes. À Babol, les morgues sont pleines de cadavres. Il est interdit de se rendre dans les provinces de Guilan et de Mazandaran.

Les pasdarans ont fait des stocks de masques médicaux de sécurité et spéculent en les vendant au marché noir à un prix dix fois supérieur ou en font de la contrebande dans d’autres pays pour les y vendre à un prix élevé.

Les responsables du régime paniquent en raison de la colère de la population en raison de leurs dissimulations et de leur inaction face à la crise du virus et se lancent dans des divagations sur une attaque biologique des États-Unis. Le chef des pasdaran, Salami, a déclaré le 1er mars : « Peut-être que le coronavirus est le résultat d’une attaque biologique des États-Unis. » Aujourd’hui également, Heshmatollah Falahatpisheh, député de la commission de la Sécurité au parlement des mollahs, a déclaré que la propagation du coronavirus était une attaque « bioterroriste » contre la Chine et l’Iran.

La mort de dizaines de responsables du régime, qui ont bénéficié d’un bien meilleur accès aux services de santé et aux installations médicales que la population ordinaire, est révélatrice du nombre massif de victimes de ce virus. Parmi les autorités qui sont mortes, on compte Hossein Sheikholeslam, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et chef de l’exportation du terrorisme et de l’intégrisme du régime, Seyed Mir-Mohammadi, membre du Conseil de discernement, Mohammad Ali Ramezani, député du régime, le mollah Seyed Hadi Khosroshahi, ambassadeur de Khomeiny au Vatican, le général de brigade Haj Ramezan Pour-Qassem, chef de l’unité de renseignement de l’armée des pasdarans, Mohammad Haj-Ghassemi, responsable de la milice du Bassidj (affilié aux pasdarans) de Téhéran, Ali Khalafi, conseiller du chef du pouvoir judiciaire, et Fatemeh Rahbar, membre du Conseil central du Parti de la coalition islamique (Motalefeh) et trois fois députée du régime. Le directeur de la Banque centrale du régime a également annoncé la mort de « six employés du système bancaire du pays » suite au Coronavirus.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 mars 2020