vendredi, mars 29, 2024
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Le chef du judiciaire : Le système judiciaire traitera avec sévérité les groupes ‘ennemis de Dieu’

Sample ImageCNRI – Sadegh Laridjani, chef du judiciaire des mollahs, face à la vague de protestations et de condamnations soulevée en Iran et à l’étranger par l’exécution de deux prisonniers politiques, a estimé que ce crime était conforme à « la loi, à l’équité et à la justice ». « Le système judiciaire traitera avec sévérité et sans concession les groupuscules ennemis de Dieu. »

 

Or les deux prisonniers politiques exécutés avaient été incarcérés longtemps avant les élections et l’un d’entre eux, Arach Rahmanipour, avait à peine 19 ans. D’après son avocat – que le régime n’a pas laissé participer à son procès – a souligné que beaucoup de charges pesant contre Arach remontaient à une période où il n’avait pas encore 18 ans. Lors de son emprisonnement, sa sœur qui était enceinte, avait aussi été arrêtée et dû aux pressions, avait fait une fausse couche à sa sortie de prison.

La dictature religieuse a condamné à ce jour onze personnes pour « guerre contre Dieu » et d’autres sont actuellement jugés sur les mêmes charges. Dans son réquisitoire, le procureur des mollahs a énuméré les infractions : « Guerre contre Dieu au moyen de sympathie et relations avec l’OMPI, association et collusion contre la sécurité nationale avec la collaboration de Sara, Rihaneh et Mohsen, activités de propagande contre le système en faveur des ennemis, des Moudjahidine et des terroristes.»

Le juge criminel Salavati, le 18 janvier avait dit « puisque la direction de l’OMPI n’a pas disparu, cela relève de l’article 186 du code pénal », qui stipule que « lorsque leur direction n’a pas cessé d’exister, tous les membres et sympathisants sont considérés comme des Mohareb (en guerre contre Dieu) même s’ils ne font pas partie de la branche militaire. »

La Résistance iranienne appelle l’ensemble des associations, unions et syndicats d’avocats et de juristes dans le monde à condamner le régime des mollahs, son système judiciaires et ses lois barbares. Un système qui n’est qu’une machine à réprimer, torturer et exécuter. Elle appelle le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures urgentes et contraignantes pour arrêter ces crimes.

Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
Le 1 février 2010