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La révolte populaire entre dans sa deuxième semaine en Iran

Soulèvement en Iran – Communiqué No.33
45 personnes ont été tuées par les pasdaran et les forces de sécurité pendant la première semaine du soulèvement courageux

Malgré l’ampleur des mesures sécuritaires et répressives du régime, la révolte populaire est entrée dans sa deuxième semaine en Iran. Le jeudi 4 janvier, les manifestants dans plusieurs villes du pays ont passé outre ces mesures et se sont rassemblés pour réclamer la fin du régime du Guide suprême. Des heurts ont été rapportés avec les forces répressives et les arrestations continuent.

Le commandant des sinistres pasdaran, le Général Jaafari, a reconnu le 3 janvier que ses forces étaient entrées en action pour mater le soulèvement. Il a déclaré avec désinvolture : « Maintenant, on peut dire que la sédition de 2018 est terminée. » Quelques heures seulement après avoir tenu ces propos, il a reçu sa réponse de la part des jeunes courageux de Téhéran et d’autres villes qui ont manifesté aux cris de « Mort à Khamenei » et « Nous mourrons, nous mourrons, mais nous reprendrons l’Iran ». Cette gifle sévère de la part du peuple iranien devrait faire comprendre aux despotes islamistes que le cri de liberté ne s’éteindra pas.

Vidéo – Funérailles du martyr Hamzeh Lashni dans la ville de Doroud.

 

D’après les informations reçues de diverses régions du pays, au cours de la première semaine du soulèvement, 45 personnes ont été tuées par les Gardiens de la révolution et les forces de sécurité dans diverses provinces du pays, notamment au Khouzistan, au Lorestan, à Ispahan et à Kermanchah.

Khamenei et les autres responsables du régime sont responsables de ces crimes et seront certainement traduits en justice dans un avenir proche.

La Résistance iranienne salue ces martyrs et déplore l’inaction de la communauté internationale face aux crimes contre l’humanité en cours en Iran, qui constituent une violation flagrante des normes internationalement des droits de l’homme. Elle appelle le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité et les Etats membres à prendre des décisions pratiques pour punir et sanctionner le régime des mollahs pour les crimes odieux qui se produisent chaque jour dans les villes iraniennes.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 janvier 2018