Soulèvement en Iran – N°120
Le mercredi 9 novembre, au 55e jour du soulèvement national et au 40e jour de deuil des fidèles massacrés à Zahedan, les bazars de cette ville se sont mis en grève. Les commerçants du bazar de meubles de Kermanchah, Sanandaj, Baneh, Boukan, Saqqez, Tabriz, et de la cité Valiasr de Téhéran se sont mis en grève en solidarité avec les compatriotes baloutches. Des jeunes de Sanandaj ont manifesté en allumant un feu dans la rue en soutien à Zahedan.
Pour le 40e jour de deuil des martyrs de #Zahedan, les étudiants se soulèvent à Téhéran et ailleurs.Que leur voix & leur colère soient plus fortes et leur volonté de renverser le régime aussi.Comme ils l’ont dit à Najaf-Abad:le Balouchistan est le cœur de l’#Iran.#IranRevolution pic.twitter.com/chRIU1BfEq
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 9 novembre 2022
Les étudiants ont aussi marqué ce 40e jour de deuil par des manifestations et des sit-in. Cela s’est passé notamment dans la capitale dans les universités de science et culture, Téhéran, l’école d’art et d’architecture Pars Tehran, Amir Kabir, l’école d’ingénierie textile d’Amir Kabir, Azad-ouest, les beaux-arts et la faculté de chimie de l’université Melli. En banlieue et en province cela s’est passé dans les universités Kharazmi de Karadj, Chamran de Chiraz, les arts de Tabriz, les sciences médicales de Bojnourd, les arts d’Ispahan et l’École d’architecture et d’urbanisme de la même ville.
La ville d'Arak en #Iran se soulève ce soir avec les cris de "A bas le dictateur" et "liberté". Le régime des mollahs prétend que le soulèvement s'éteint, le peuple montre que c'est tout le contraire au 55ième nuit du #IranRevolution #Iran #IranProtests2022 pic.twitter.com/dWgWk7Nd6C
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) 9 novembre 2022
Les étudiants en science et culture à Téhéran scandaient « Khodanour a été tué par des mercenaires » et « on n’a ni pain ni maison, le hijab n’est qu’un prétexte ». Khodanour Laja’i, l’une des victimes de Zahedan, a été blessé par les tirs des agents de Khamenei avant de décéder à l’hôpital.
Dans la nuit du mardi 8 novembre, la 54e du soulèvement national, des manifestations nocturnes ont fait vibrer Téhéran, Karadj, Machad, Yazd, Kermanchah, Chalich (Chaharmahal-Bakhtiari) et Sanandaj. Les protestataires ont allumé des feux sur les routes dans certaines villes. A Téhéran, dans le quartier Payambar, des jeunes ont manifesté en entonnant l’hymne « Ô Iran » et dans la rue Jordan ils scandaient « à bas le dictateur » et « on ne veut pas d’un gouvernement infanticide ». A Karadj, les gens scandaient dans divers points de la ville « à bas le dictateur », « on n’en veut pas, ni mollahs, ni guide imposteur, ni milice de bourreaux » et « Khamenei, ordure, honte à toi, dégage du pays ».
Plusieurs quartiers de Mahabad dans l'ouest de l'Iran et contrôlé ce soir par les jeunes révolutionnaires. C'est le 55ième nuit de #IranRevolution #Iran #IranProtests2022 pic.twitter.com/nUfWjUFcrA
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) 9 novembre 2022
A Yazd, de jeunes insurgés ont incendié une grande banderole de Khamenei. A Machad, les jeunes ont taché de couleur rouge sang le portrait de Qassem Soleimani, et des écolières ont jeté du haut d’une passerelle piétonne des portraits encadrés de Khomeiny et Khamenei en criant « à bas le dictateur ».
November 9 – Bandar Abbas, southern #Iran
More footage of locals continuing the nationwide protests against the regime on the 55th night of the uprising.#IranRevolution2022#مرگ_بر_ستمگر_چه_شاه_باشه_چه_رهبر pic.twitter.com/5Idvz1Qt4Y— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 9 novembre 2022
Le mardi 8 novembre, l’agence Mehr a rapporté la mort d’un milicien du Bassij qui était également impliqué dans des tueries en Syrie : « Majid Youssefi, milicien du Bassidj originaire d’Astaneh-Ashrafieh a péri mardi soir en arrêtant des émeutiers. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 novembre 2022