CNRI – Les étudiants de l’université Sahand de Tabriz, capitale provinciale de l’Azerbaïdjan de l’Est dans le nord-ouest de l’Iran, ont terminé leur deuxième jour de sit-in hier.
Pour tenter de mettre fin aux protestations des étudiants, le régime a recouru à ses méthodes habituelles de menaces et d’intimidations. Les responsables de l’université ont téléphoné à plusieurs reprises, pour les menacer, les familles des étudiantes qui jouent un rôle actif dans le sit-in pour faire pression sur leurs enfants dans le but de mettre fin à leur protestation. Les étudiants sont restés dans le bâtiment principal de l’université au cours de la nuit.
Les étudiants ont appelé à la démission des autorités universitaires, en particulier Zahed, le responsable des Affaires étudiantes et culturelles, et Hosseini, le chef de la sécurité de luniversité.
A l’université libre d’Arak, dans le centre de l’Iran, les étudiants ont organisé une protestation contre la convocation de leurs camarades par les conseils de discipline et le comportement ignoble du chef de la sécurité Abdul-Hossein Dara’i, un pasdaran, qui s’en est pris à des étudiantes. Les étudiants ont juré de poursuivre leur protestation si Dara’i, connu pour son extrême corruption, ne démissionnait.
La Résistance iranienne appelle les organisations des droits de l’homme et les syndicats étudiants, à condamner les mesures répressives du régime religieux et à soutenir les revendications et les droits des étudiants.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 avril 2008