Il est temps de clore ce dossier
CNRI – Hier, la cour dappel de Paris a levé les restrictions judiciaires concernant sept autres personnes arrêtées en relation avec le dossier du 17 juin 2003. Ce verdict a été rendu malgré les raisons vaines que le juge dinstruction avançait pour sy opposer. De cette manière, les restrictions qui pesaient sur lensemble des personnes en relation avec ce dossier ont été levées. Celles concernant Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne et de 16 autres membres et sympathisants de la Résistance avaient été levées le 16 juin 2006 par la cour dappel de Paris.
Ces personnes étaient soumises aux limitations les plus injustes, notamment linterdiction de voyager hors de France, de se voir les unes les autres, de rencontrer dautres personnes inculpées dans ce dossier ou de se rendre au bureau du Conseil national de la Résistance iranienne à Auvers-sur-Oise. Elles devaient chaque semaine se présenter à la police. Le verdict de la cour dappel met fin à toutes ces limitations et permet à ces personnes de jouir de la pleine liberté de participer de manière légale à des activités politiques.
Le verdict de la cour dappel confirme une fois de plus le fait que dès le départ ce dossier nétait fondé sur aucune base réelle ou légale et quil était dans sa totalité le fruit dun marchandage honteux avec le régime inhumain des mollahs.
Alors que cela va bientôt faire six ans que lenquête a débuté, malgré les efforts du ministère des Renseignements des mollahs et les faux témoignages de ses agents et alliés, ce dossier reste vide et ne contient aucune trace dune action illégale de la part de la résistance iranienne.
Ne pas envoyer ce dossier devant un tribunal, tout en le maintenant ouvert sous prétexte de poursuivre lenquête, ne vise quà limiter la Résistance iranienne dans le but dapporter une aide au fascisme religieux au pouvoir en Iran, sur le point de seffondrer. Or rien ne pourra sauver de sa chute ce régime honni par la quasi-totalité de la population iranienne, et personne ne pourra empêcher les Iraniens dinstaurer la liberté et la démocratie.
La Résistance iranienne souligne que la nature politique du dossier est plus claire de jour en jour et appelle la justice française à mettre fin à cette injustice en annonçant la clôture de ce dossier.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 octobre 2006