Appel à une action urgente pour la libération des prisonniers politiques et la visite d’une commission d’enquête internationale dans les prisons d’Iran
Le prisonnier politique Soheil Arabi, 35 ans, a été transféré à l’isolement dans le quartier 2-A de la prison d’Evine de Téhéran. Cette section est sous le contrôle du renseignement des pasdarans. Il y a un mois (le 18 septembre 2020), Soheil Arabi a été soudain transféré de la prison du Grand Téhéran vers un lieu inconnu. Il a été interdit de visite pendant cette période et n’a pu contacter sa famille. C’est la troisième fois en 2020 que ce prisonnier est transféré au quartier 2-A pour y être interrogé.
Le but des interrogateurs est de forger un nouveau dossier contre lui sous l’appellation absurde de « propagande contre le régime » et de le juger à nouveau pour faire obstacle à sa libération, sa peine touchant à sa fin.
Soheil Arabi a été à plusieurs reprises agressé, torturé et harcelé par ses bourreaux dans la prison du Grand Téhéran. Lors d’une de ces agressions, ils lui ont fracturé le nez, blessure pour laquelle il n’a jamais reçu de soins, et à cause de laquelle il a des difficultés à respirer.
La Résistance iranienne exhorte à nouveau le Secrétaire général des Nations Unies, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, les rapporteurs concernés et les organisations internationales des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver les prisonniers politiques en Iran. Elle les appelle une fois de plus à créer une commission d’enquête internationale pour inspecter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 octobre 2020