Appel à une action urgente pour sauver Javad et les autres prisonniers politiques condamnés à mort
Le mercredi 18 septembre, le pouvoir judiciaire des mollahs a notifié au prisonnier politique Mohammad Javad Vafa’i-Sani, partisan de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), qu’il était condamné à mort pour la troisième fois à la prison de Machhad. C’est le tribunal révolutionnaire de cette ville qui avait prononcé cette sentence.
Mohammad Javad, 29 ans, champion de boxe et entraîneur dans les clubs de Machhad, a été arrêté en mars 2020 à Machhad et soumis à de graves tortures physiques et psychologiques. En décembre 2021, la quatrième branche du « tribunal révolutionnaire » de Mashhad l’avait condamné à mort pour « corruption sur terre » et « incendie volontaire et destruction de lieux spécifiques, y compris le bâtiment du bureau disciplinaire du gouvernement ».
Cette condamnation a été déférée à la deuxième branche du « tribunal révolutionnaire » de Machhad en décembre 2022 par une branche de la Cour suprême du régime. En août 2023, ce tribunal a de nouveau condamné Mohammad Javad à la peine de mort. En juin 2024, la Cour suprême a renvoyé l’affaire à une branche parallèle pour réexamen. Le mercredi 18 septembre 2024, pour la troisième fois, deux juges potence nommés Saadi Makan et Yazdan Khahar ont émis et notifié par écrit la condamnation à mort de Mohammad Javad. Cette décision viole même les protocoles juridiques du système judiciaire des mollahs dans de tels cas.
Plus tôt cette semaine, la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné à mort deux autres prisonniers politiques, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, sympathisants de l’OMPI.
En réponse à la colère explosive de la population et au soutien croissant de la jeunesse à l’OMPI et à la Résistance, le régime des mollahs a recours à la torture et aux exécutions comme seul moyen de contrôle.
La Résistance iranienne appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, son Haut-Commissaire, sa Rapporteuse spéciale sur la situation des droits de l’homme en Iran, la mission internationale d’établissement des faits, ainsi que l’Union européenne et ses États membres, à prendre des mesures urgentes pour la libération des prisonniers politiques et pour sauver la vie de Mohammad Javad Vafa’i-Sani, Behrouz Ehsani, Mehdi Hassani, et les autres prisonniers qui risquent d’être exécutés.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 septembre 2024