jeudi, mars 28, 2024
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Un bilan des droits de l’homme cataclysmique en Iran

CNRI – 2011 restera marquée en Iran par une recrudescence sauvage des exécutions, en particulier celles qui n’ont pas été annoncées, et qui se comptent par centaines.

Selon les sources de la résistance à l’intérieur du pays, qui dispose d’un vaste réseau social, les pendaisons jusqu’à fin novembre se montent au total à 667, dont 336 déclarées et 331 secrètes.

On compte parmi les victimes une quinzaine de prisonniers politiques, une dizaine de femmes, cinq mineurs et cinquante-cinq exécutions publiques. Il faut de plus déplorer 104 personnes tuées arbitrairement dans la rues par les forces de sécurité.

Des prisonniers politiques Moudjahidine du peuple comme Mohammad Agha’i, Ali Saremi ou Jafar Kazemi, exécutés fin décembre et début janvier pour délit de filiation avec les Achrafiens ou pour avoir manifesté; des prisonniers politiques décédés de maladie sans soins comme Mohsen Dokmetchi, des manifestants assassinés en février et mars 2011, comme Mohammad Mokhtari, Hamed Mansour Mohammadi, Behnoud Ramezani ou Sane Zhaleh, la manifestante Zahra Bahrami pendue en janvier 2011, ou encore des militants kurdes comme Hossein Khezri, exécuté en janvier aussi, la liste des victimes des exécutions en Iran est longue.

Un hommage particulier à Ali Saremi, le plus célèbre détenu politique iranien ayant purgé 24 années de prison. Il a été exécuté à l’aube de 2011, le 28 décembre 2010, pour avoir rendu visite à son fils à Achraf.

Les condamnations à mort, elles se montent à 257. Elles touchent dix femmes, quatorze prisonniers politiques et cinq mineurs.

Au niveau des châtiments cruels et dégradants, le régime a commis au moins cinq amputations et fait subir le fouet.