jeudi, octobre 10, 2024
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L’agenda de Khamenei : Exécution en Iran, massacre à Gaza

L'agenda de Khamenei : Exécution en Iran, massacre à Gaza

Au milieu des scènes tragiques de violence et d’effusion de sang qui se déroulent à Gaza, un effort parallèle et systématique a lieu en Iran, où la dictature théocratique orchestre une série d’exécutions à grande échelle. Ces meurtres sanctionnés par l’État ne mettent pas seulement en évidence la barbarie du régime, mais aussi sa volonté de profiter de toutes les occasions pour se maintenir au pouvoir.

Fait troublant, le pouvoir judiciaire du régime a récemment autorisé l’exécution de 25 prisonniers au cours du mois de Shahrivar (du 23 août au 22 septembre). Avec l’escalade des tensions à Gaza pendant le mois de Mehr (23 septembre – 22 octobre), le nombre d’exécutions a atteint le chiffre affligeant de 81. Au mois d’Aban (du 23 octobre au 21 novembre), le nombre d’exécutions s’élève à 106, ce qui donne froid dans le dos.

Contrairement aux affirmations officielles, le recours massif à la peine de mort par le régime théocratique va au-delà d’une interprétation dogmatique de la charia islamique. Elle sert plutôt à intimider la population opprimée, à étouffer les voix dissidentes et à réduire à néant les efforts progressistes en faveur d’un véritable changement.

Simultanément, les mollahs au pouvoir en Iran ont intensifié la pression sociale pour réprimer les segments pauvres et contestataires de la société. Cette intensification coïncide avec l’attention portée par le monde entier aux graves violences et aux effusions de sang à Gaza. Les médias officiels ont récemment fait état d’une augmentation des activités de la police des mœurs, connue sous le nom de « surveillants de hijab« , qui exerce une nouvelle surveillance dans les stations de métro et aux carrefours publics. Des agressions physiques, des fermetures de magasins et de lourdes amendes sont infligées à ceux qui respectent les règles répressives qui sont désormais appelées « la loi ».

Le 7 novembre, les membres du Majlis (Parlement des mollahs) ont approuvé un plan chargeant les ministères de mettre en place un système de surveillance de la vie privée des citoyens. Ce système, appelé « surveillance et évaluation continues des indices culturels publics, du mode de vie des gens, de la crédibilité des médias et de l’état de la communication du pays », marque une avancée significative dans la collecte d’informations sur la vie et la communication des gens. Son objectif premier est d’identifier les opposants au gouvernement.

En outre, les médias officiels ont rapporté la disqualification d’un nombre important de candidats qui souhaitaient se présenter pour un nouveau siège parlementaire. Ces décisions ont été prises par le ministère de l’Intérieur et des dizaines de parlementaires en exercice qui se sont ouvertement opposés à l’administration Raïssi ont été empêchés de participer aux prochaines élections.

Au coeur de ces problèmes internes, le régime des mollahs continue d’instiller la peur au niveau régional et international. En plus de soutenir des forces paramilitaires au Moyen-Orient, il continue à développer ses programmes nucléaires et de missiles.

Malgré les avertissements répétés de Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), concernant le non-respect par Téhéran de ses engagements nucléaires et son manque de coopération avec l’AIEA, Téhéran n’a offert aucune réponse constructive. Au contraire, le 19 novembre, la visite télévisée du Guide Suprême Ali Khamenei sur un site de missiles a fait la Une des journaux, soulignant leur affirmation d’être le seul pays au monde à posséder des armes hypersoniques.

Bien que la communauté internationale ait condamné le régime répressif de l’Iran par le biais de diverses résolutions pour les violations systématiques des Droits de l’Homme, il est évident qu’il reste encore beaucoup à faire pour limiter les actions de ce régime tyrannique.

Le régime de Khamenei est non seulement l’un des principaux transgresseurs des Droits de l’Homme dans le monde, mais aussi l’un des principaux États soutenant le terrorisme mondial. Pour véritablement résoudre les conflits régionaux et défendre les Droits de l’Homme en Iran, la solution ne se limite pas à des condamnations verbales. Il faut soutenir le peuple iranien dans sa quête pour mettre fin à ses propres souffrances et contribuer à la paix mondiale.