mardi, septembre 26, 2023
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Iran : le chef des Pasdaran vante les bienfaits de Daech qui lui permet de disposer de 200 000 milices dans la région!

Iran : le chef des Pasdaran vante les bienfaits de Daech qui lui permet de disposer de 200 000 milices dans la région!

Iran : Le commandant des Gardiens de la Révolution prétend posséder 200 000 milices dans la région, au moment où un grand nombre de pasdarans tombent en Syrie

Il reconnaît implicitement les bienfaits stratégiques de Daech pour le régime iranien

Le major général Mohammad Ali Jafari, le commandant en chef des pasdarans, a affirmé lors des obsèques de l’un des commandants du régime en Syrie : « La fabrication de Daech et des Takfiris, associée aux événements des dernières années, sont des préparations à la venue du sauveur.

Une conséquence positive de cela est la formation de près de 200 000 forces jeunes et armées en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen » (Agence de presse Fars, affiliée aux pasdarans, 12 janvier). Ces affirmations par le Commandant des pasdarans visent à dissimuler les défaites consécutives du régime iranien en Syrie et à remonter le piètre moral des pasdarans alors que des généraux de brigade et des colonels sont tués, blessés ou capturés les uns après les autres dans le conflit avec le peuple syrien et l’Armée Syrienne Libre. 

Ces milices sont les mêmes criminels occupés à attiser les conflits et à massacrer des innocents dans les provinces de Maqdadiya et de Diyala en Irak jusqu’aux quatre coins de la Syrie, du Liban, du Yémen et même des pays africains. Ils nourrissent Daech politiquement et socialement et, dans de nombreux cas, l’assistent stratégiquement, techniquement et logistiquement. 

De cette façon, d’un côté le Commandant des pasdarans reconnaît le bellicisme du régime iranien dans la région et l’ingérence lourde et intensive des gardiens de la révolution en Irak, en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays, et de l’autre côté il fait usage de langue de bois et de démagogie pour reconnaître le fait que le funeste califat du velayat-e-faqih à Téhéran retire un bénéfice stratégique de l’existence de Daech et qu’ils sont dans le même camp. 

Tandis que plus de la moitié de la population en Iran vit sous le seuil de pauvreté et que l’économie est au bord de l’effondrement, le régime iranien dépense la majeure partie des ressources du peuple dans le bellicisme régional, en particulier dans sa tentative, vouée à l’échec, de sauver Bachar Assad. 

Conjointement aux mesures des pasdarans pour sauver Assad, Rohani a également dirigé les capacités de l’État vers le combat dans une lutte à mort contre le peuple syrien. Lors de sa visite à Damas le 12 janvier, Rahmani Fazli, le Ministre de l’Intérieur de Rohani, a déclaré à Assad que Khamenei et Rohani étaient « très liés au Président syrien et réaffirmaient leur soutien et leur complète assistance au gouvernement et à la nation syrienne », et que « Rohani louait constamment [sa] personnalité et [le] tenait en haut estime » (agence de presse de l’état ISNA). 

De la même façon, le Premier Ministre syrien a affirmé le 8 janvier lors de sa rencontre avec le Ministre iranien de la Santé Hassan Qazi-zadeh : « Les relations historiques grandissantes entre les nations iranienne et syrienne, fondées par Khomeiny et Hafaz Assad, ont énormément grandi durant les présidences d’Hassan Rohani et de Bachar Assad. » 

La Résistance iranienne a déclaré à de nombreuses reprises que la seule façon de mettre fin au terrorisme et au fondamentalisme au nom de l’islam était de renverser le régime iranien, épicentre de ce phénomène épouvantable, tout comme il était nécessaire de renverser Bachar Assad en Syrie pour éradiquer Daech.

 

Secrétariat du Conseil National de la Résistance Iranienne

16 janvier 2016